Le corps de Tadano tremblait légèrement et il était partagé entre plusieurs raisons qui pouvaient provoquer ces soubresauts. Bien sûr, la peur était en grande partie responsable de ça. Même si le brun lui soutenait qu’ils étaient déjà passé à l’acte tous les deux, il n’en avait pas le moindre souvenir. Son corps avait bien tenté de l’aider à s’en rappeler mais toute cette douleur ne lui donner pas très envie de faire un effort pour retrouver les brides de ses souvenirs que son inconscient avait dissimulé. Alors il avait peur. Peur du brun qui le regardait avec tellement d’envie, et peur comme on pouvait l’être lors d’une première fois. Et puis, une autre partie de ses tremblements étaient provoqués par l’excitation. Son corps qui n’avait lui, rien occulté de cette fameuse nuit, trépignait d’impatience et d’envie. Le jeune homme ne pouvait malheureusement pas le nier et il ne devait pas se mentir. Toutefois, il ne voulait pas qu’Umemiya s’en aperçoive et comptait bien lui cache jusqu’au bout. Et puis, une fois qu’il aurait obtenu ce qu’il voulait, il allait le laisser tranquille non ?
«
Quoi ? De…de …face ? », balbutia-t-il en se retournant pour les yeux de son prédateur. Et il fût envahi par un profond sentiment de honte en entendant la raison du choix de cette position.
«
Non… », dit-il en protestant mais sans grande conviction.
Ses mains étaient posées sur le torse de l’animal qui n’avait pas perdu une seconde et commençait déjà à le déshabiller. Il ordonna à ses mains d’exercer une pression contre son vis-à-vis mais son corps refusait de lui obéir, bien trop impatient de goûter de nouveau les délices charnelles.
En sentant son pantalon glisser sur ses jambes, Itsuki tenta de le rattraper pour le remonter, les joues rouges. Le jeune homme se rendit compte de la disparition de son sous-vêtement uniquement quand il recula d’un pas et qu’il butta sur le bureau. Machinalement il s’assit, comme si son corps était prêt à accueillir le chanteur. Et ce n’est qu’en sentant la froideur du bois sur sa peau qu’il comprit qu’il n’avait maintenant pour aucune échappatoire et que son corps avait gagné contre son esprit. Horrifié par cela, il fixa Umemiya et sa main, encore posé sur son torse, se crispa et ses ongles se plantèrent à travers le tissu.