«
Anne ! Dêpeche toi de mettre tes chaussures, tu vas finir par être en retard. », lança Gwenaël à sa fille qui finissait de se faire coiffer par sa mère.
«
Oui papa~. », répondit l'enfant avec u grand sourire et en sautant de sa chaise. «
Merci maman. », ajouta-t-elle avant déposer un baiser sur la joue de sa mère en guise de remerciement.
«
Ah, j'ai laissé le cadeau pour Akifumi dans ma chambre. »
«
Eh bien vas le chercher, allez ! », pressa son paternel. Même si la fête d'anniversaire se déroulait dans la maison d'en face, l'aîné des Nyx n'était pas être en retard. Obliger ses enfants à être ponctuel dès leur plus jeune âge était quelque chose d'important pour lui. Quand on était bien élevé, on se devait être toujours à l'heure.
«
Gwen, tu sais que tu n'es pas obligé de rester à la fête avec elle. Ce n'est pas la première fois qu'elle va chez les Satô. Ils habitent en face de la rue. »
«
Mais il y aura plein d'inconnu. Je ne veux pas prendre le risque qu'elle tombe sur un détraqué ! Ce n'est pas parce qu'elle a juste une rue à traverser qu'elle ne va pas tomber sur un timbré. »
«
Mon chéri, le seul détraqué qu'il puisse avoir dans le coin, c'est ton frère . », sourit tendrement Carole, «
Enfin, sans vouloir t'offenser Hael. », s'empressa-t-elle d'ajouter en voyant l'expression de son mari qui semblait choqué. C'est vrai que pour Gwenaël, ses frères avaient quelque chose de sacré et il ne valait mieux pas s'attaquer à eux, en particulier le petit dernier et surtout quand on abordait son côté peu stable. Venait d'elle, et même en général, Carole savait très bien que son beau-frère ne prendrait pas ses mal ses propos.
«
Non~ ne t'inquiète pas Carole. Je prend même sa comme un compliment. », répondit le détraqué du coin qui était tranquillement installé à la table de la salle à manger avec sa tasse de thé.
«
Eh voilà~. Je suis prête. Comment je suis ? », demanda Anne, enfin prête, qui venait d'arriver en trombe dans la pièce.
«
Ravissante princesse~. Tu vas faire chavirer plus d'en cœur. », répondit Hael avant de boire une gorgée de son thé. Il sourit en pensant que, pour le plus grand malheur de son père, sa nièce allait avoir plus d'un garçon à ses pieds.
«
Très jolie ma chérie. »
Gwenaël, moins loquace en matière de compliment, se contenta de rester silencieux et de sourire. Il était fier de sa petite fille qui grandissait trop vite pour lui, au point qu'il avait du mal a la laisser faire des choses toute seule.
«
Dis, papa, je peux venir moi aussi ? », demanda Victor en tirant sur la veste de son père. «
Je veux venir chez Akifumi moi aussi. »
«
Non~ toi t'es pas invité. C'est pour les grands et pas les minus dans ton genre.», nargua Anne en lui tirant la langue.
«
Anne ! Surveille tes manières. », gronda l'aîné des Nyx. «
Désolé, mon bonhomme pas cette fois. Tu restes ici. », dit-il en lui tapotant la tête aussi affectueusement dont il pouvait avant de tourner les talons et de sortir de la pièce en tenant sa fille par la main. Cette dernière ne manqua de se tourner vers son frère pour lui tirer une dernière fois la langue alors que les deux autres adultes ne regardaient pas.
«
Viens Victor~. On va aller jouer tout les deux ensembles pendant que ta maman se repose. »
«
Oh oui ! », lança le garçon avant s'élancer vers son oncle.
Avant de sonner chez les Satô, Gwenaël vérifia une dernière fois que sa fille était présentable. Une fois la chose faite, il frappa et attendit qu'on lui ouvrir. Tous deux saluèrent comme il le fallait. Akifumi, qui avait un faible pour Anne, ne mis pas longtemps avant d'accourir pour accueillir la fillette.
«
Anne-chan ! Viens, je vais te présenter à tous mes amis. », dit-il avant de la prendre pas la main et de l'emmener dans le jardin.
Le blond regarda la scène d'un mauvais œil et se retient de lancer un regard noir au garçon de la maison qui se permettait de toucher sa fille. Il devait se contrôler pour rester calme afin de ne pas gâcher la fête, et dans sa tête, il entendait déjà la voix de sa femme qui le rappelait à l'ordre. Il les observa quelques secondes avant d'aller s'asseoir sur un banc où se trouvait déjà un homme.
«
Bonjour. », dit-il par poliment malgré son air sévère.