[Prince of Tennis] [M] Le collier des aveugles

Au moins son idée avait été acceptée. Se mettant à l'aise sur le canapé, Atobe s'enfonça un peu histoire de bien se placer. Il ouvrit le magasine et commença à le feuilleter. Il s'intéressant facilement à tout alors il se perdrait assez rapidement dans la lecture sans voir le temps passer, laissant tout le loisir à l'étudiant de réviser ce qu'il devait pour son contrôle surprise du lendemain, c'est ce qu'il avait cru comprendre de la conversation téléphonique.

Il fut surpris que le jeune homme le rejoigne sur le canapé, se collant légèrement à lui. S'il avait été à sa place, il aurait plutôt travaillé sur le bureau où il aurait eu largement plus d'espace pour s'étaler mais il fallait croire qu'ils n'avaient pas la même conception des choses pour les révisions.

Sa question le surprit tout autant.

"Après cette après-midi, tu te plains d'être tactile ?" souleva-t-il. Ils avaient eu des contacts bien plus approfondis pour qu'il se plaigne de cela maintenant. S'il n'avait pas voulu que Kenya le colle, il n'aurait jamais accepté tous ces câlins et baisers et serait parti de longtemps. n'était-ce pas évident que ça ne le dérangeait pas réellement ? Ou fallait-il qu'il mette mot là-dessus ?

"Je ne me dis pas ça," répondit-il alors au futur médecin. Et pour affirmer ses dires, sa main alla ébouriffer les cheveux du châtain.

"Etre tactile pendant un acte ou des préliminaire c'est pas pareil que l'être en dehors." Expliqua le châtain. "Pour ça que je pensais que sa pouvais t'énerver au fond."

Me jeune étudiant en médecine repensa à sa question, ouais en même temps il avait été un peu débile de poser une question pareil mais au fond certaines personnes adorait le tactile mais jusqu'a une certaine dose journalière, tout le monde n'était pas comme lui tout doux comme un ours quand il en avait la possibilité et donc au bout d'un certains moment souhaitaient avoir un peu leurs espace vital de libre au passage, ce qui n'était par exemple jamais son cas, certes la solitude en elle même ne lui pesait pas spécialement mais le manque d'affection par contre sa il pouvait très mal le vivre, ce que ses parents, son cousin et son ex petit ami savaient bien sur.

Quand la main si habile de ce bel homme alla dans ses cheveux le châtain rit légèrement et bougea donc sa tête afin que cette main reste là ou elle se trouvait, son corps bougea légèrement afin de finalement posait sa tête contre l'épaule de ce garçon, reprenant sa révision et son recopiage de mots, aucune définition complète que des mots clés par ci par là, d'ailleurs il était le seul à se comprendre, même la Bible ne comprenait pas sa façon de révisé.

Effectivement, ce n'était pas pareil, mais l'ambiance entre eux restait la même depuis que Yuushi avait quitté les lieux : c'était une sorte de tension sexuelle qui persistait. Alors pour Atobe, que ce soit pendant ou après, tant que les choses resteraient ainsi, il considèrerait que ses touchers ne le gênaient pas.

"Tu crois que je resterai ?" lança-t-il alors. Atobe était quelqu'un qui ne s'occupait pas de faire des choses qu'il n'avait pas envie. Il suivait ses envies, son instinct. Bien qu'il y ait un tas de choses qu'ils ne refusaient pas de faire, c'était souvent parce qu'il le souhaitait qu'il les accomplissait. Du coup, il abattait tellement de travail que si quelque chose le perturbait ou l'agaçait - ce qui restait assez rare - il ne se gênait pas pour le dire. Il était arrivé plusieurs fois qu'il gronde après un de ses employés pour une faute commise mais il savait sinon rester juste et droit poliment.

Curieux, il osa jeter un oeil sur les feuilles de Kenya afin de découvrir ce sur quoi il pouvait bien travailler mais le charabia qu'il recopiait ne l'aidait pas spécialement à comprendre un traitre mot du sujet. Bon, ça parlait de médecine, de maladie potentielle, de moyens de prévention... A part ça, les quelques mots parsemés ici et là sur la feuille ne le renseignaient pas. Ce n'était pas vraiment si utile pour lui de savoir alors, sa main jouant dans les cheveux de son hôte, il se reporta sur sa lecture première, détaillant un article sur la reproduction d'une espèce maintenant disparue.

"D'accord tu as raison." Rit Kenya.

ça le dérangeait parfois d'avoir tors... Non en fait jamais à part quand il parlait avec des kohai, ce qui n'était pas le cas en ce moment même, donc qu'importe qu'il ait tors ou non surtout que là le jeune médecin savait qu'il avait complètement fait fausse route depuis le début, non il ne comprenant pas du tout Atobe mais c'était quelque chose de relativement normal vu que non il ne le connaissait que de nom jusqu'a aujourd'hui même ou il avait put apprendre à le connaître... Mais physiquement et bien en profondeur en plus de ça, quel bon souvenir d'ailleurs!

Le châtain d'Osaka continua donc de réviser tranquillement jusqu'a ce que sa cocotte fasse un bruit relativement très désagréable, ok c'était prêt pas besoin de faire un bordel pareil il arrivait. Lentement il se leva et posa tout son bordel sur la table à manger afin d'avoir la place sur la table basse, cherchant Hélène du regard, arriver prés de la plaque il leva les yeux et vit sa fifille d'amour sur la rambarde de son lit en hauteur, elle semblait dormir paisiblement, valait il mieux ne pas la réveiller dans ce cas! La plaque se fit éteindre et Kenya remit tout ce qui se trouvait dans la cocotte dans deux assiettes en part parfaitement égale, certes ça faisait beaucoup mais qu'importe!

"Voila voila, bon même si c'est SUPER bon, je pourrais pas me vanté, j'ai fais que faire chauffer." Annonça Kenya en posant les deux assiettes avec les couverts.

Quand le four sonna, l'ex-King leva les yeux et suivit Kenya pour le regarder finir de préparer et servir le tout. Il espérait que le châtain avait eut le temps de travailler un minimum, sans quoi il se sentirait responsable. Pour un dimanche soir à ne rien faire sur le canapé, ils paraissaient jouer les vieux couples habitués. Chacun avait eu sa longue aventure, il fallait dire, alors ils avaient du devenir habitué à vivre avec quelqu'un à leurs côtés sans forcément s'en préoccuper.

Il reposa le magasine et se rapprocha de la table pour accéder son assiette une fois que cela fut fait. Tout ça lui donnait de l'appétit.

"C'est toujours mieux que rien," s'amusa-t-il de la réflexion de son hôte. Et lui, que devait-il dire ? Il n'avait rien fait. Oh si, il avait des services ultra rapides et efficaces qui lui avaient mijoté ce petit met délicat ? La blague.

"Ce sera mieux qu'un plat de pâtes micro-onde," ajouta-t-il en attrapant sa fourchette.

"J'y suis habituer tu sais, quand papa et maman partaient manger en amoureux j'en mangeais ou quand ils travaillaient tard." Conta Kenya.

Le futur médecin attrapa son assiette et reposa son dos contre le dossier de son canapé si confortable à ces yeux, peut être l'était il car c'était le premier meuble qu'il avait acheter avec sa première paie lors de son premier baito? En tout cas son invité d'honneur ne semblait pas s'en plaindre lors de leurs ébats torride. Tout en prenant la première bouchée il se rappelait avec nostalgie de cette époque qu'il venait d'évoquer, sa mère travaillait en tans que secrétaire et avait donc des horaires parfois impossible et son père en tans que médecin c'était à peu prés la même chose, la maman avait donc attendu que Kenya soit en âge de se débrouiller un peu tout seul pour reprendre le travail, elle aimait trop ça. Donc depuis ces six ans il savait se faire cuir son ramen en boite et appeler l'un des numéros du frigo en cas de besoin, la bonne époque.

Le goût du plat fit apparaître un sourire très innocent sur le visage du maître des lieux, c'était rare quand il mangeait des choses d'aussi bonne qualité depuis qu'il ne vivait plus chez papa et maman ce qui n'était pas pour lui déplaire loin de là, pas étonnant que Yuushi ait autant des goûts de luxe à présent, avoir mangé des choses aussi bonnes régulièrement quand il était en couple avec l'ancien King de Hyotei avait du le rendre difficile à satisfaire. Lui une fois de temps en temps mais pas plus, il ne voulait pas prendre de mauvaises habitudes. Doucement il posa l'assiette sur ces genoux avec ces couvert dedans, ne l'ayant pas encore fini, ses doigts vinrent caressait la nuque de ce bel homme.

"J'ai passé une super journée, thank you." Remercia le châtain.

Docilement, Atobe mangea son assiette. Il aurait bien voulu avancer d'autres propos par rapport à la nécessité de manger équilibré et sainement mais cela aurait été mal placé. Non plus, il ne pouvait pas promettre de s'occuper de ça pour Kenya vu qu'il repartait bientôt pour la capitale. Et même leur relation n'était pas celle-ci. C'était une simple exception à leurs habitudes de la vie quotidienne. Tout simplement cela et rien de plus. Alors il ne savait pas quoi répondre au châtain et se laissa aller contre le dossier quand il eut mangé un bon bout de son plat. Il n'était pas des mieux placés pour manger correctement alors il devait faire une pause.

Un frisson le parcourut quand il sentit la chatouille dans sa nuque et se tourna alors vers son hôte.

"Je n'en espérais pas moins," répondit Atobe. "Merci d'avoir pris soin de moi." Il eut quelques petites rougeurs aux joues. Atobe n'avait pas l'habitude qu'un inconnu ou même un ami s'occupe de lui. Sinon Yuushi ou alors les hommes qui travaillaient pour lui, peu avaient fait ce geste sans arrière-pensée.
Enfin du moins pour Atobe, Kenya avait agi sans mauvaises pensées mais il ne pouvait pas le prouver et n'en avait pas la moindre envie.

"Même si tu es contre, je retournerai la faveur dès qu'il me le sera possible. Alors n'hésite pas à abuser de mon aide," ajouta-t-il le plus sérieusement du monde.

"Ce fut un plaisir, même si au départ tu n'as pas étais un patient bien docile." Rit Kenya.

Dans le genre patient pas docile Atobe était vraiment pas mal du tout dans son genre, après tout le jeune étudiant avait du carrément lui subtiliser ces deux téléphones pour les vider de leurs contenues matériel afin qu'il ne puisse pas travailler et ne pense qu'a lui et surtout qu'a sa santé, qu'importe ça l'avait plutôt bien préparé à sa futur vie de médecin en clinique privé qui bien sur ne recevrait que des gens comme son invité du jour, des hommes d'affaires prient par leurs travail, n'écoutant les conseils de leurs médecin que pour avoir les médicaments et jeter les instruction "reposez vous" à la poubelles qui leurs servait de mémoire.

Oshitari le magnifique ne put que constater que les rougeurs sur les joues de son Keigo journalier lui allaient à ravir, il était magnifiquement beau avec les joues rouge comme ça, lentement il prit son assiette et la posa sur la table basse devant lui et passa ses bras autours des épaules de ce bel homme, le tenant contre lui, n'écoutant que distraitement ce qu'il venait de lui dire, il était bête, il ne lui devait rien du tout, il n'avait fait que son devoir d'étudiant en médecine et puis leurs partie de jambe en l'air lui suffisait comme paiement de dette.

"Alors je ne demanderais jamais rien. Vu que tu ne me dois rien et que, j'aime pas demander." Conclus le châtain.

Lentement l'ancien Speed Star releva le menton de ce magnifique garçon qu'il tenait contre lui avec son index et posa ses lèvres sur les siennes, non il ne lui devait vraiment rien.

Atobe eut un sourire en pensant au matin. Il avait voulu travailler dès son réveil, ou du moins communiquer et il ne l'avait pas pu puisque le jeune homme lui avait retiré tout moyen de communication et forcé au repos. Quoique repos, on pouvait se poser la question vu leurs ébats fous sur... ce canapé. Mais que voulait Kenya ? L’ex-King des cours n'allait pas se laisser faire et rester à ne rien faire. Il était le type d'homme à toujours travailler d'arrache-pied pour être le meilleur car tout ne venait pas acquis (ou presque). Il avait ce talent de pouvoir tout assimiler rapidement mais pour ne rien perdre, il se devait de travailler.

Le geste de son hôte le surpris encore. C'était vrai qu'il était très tactile. Il se demandait si c'était une habitude qu'il avait prise avec ses amants (que ce soit d'un jour ou de toujours) ou également avec ses amis ? Il fallait dire que l'équipe de Shitenhouji n'avait jamais été la plus subtile qui soit avec le délire gay de deux de leurs coéquipiers. Alors c'était probable qu'il ne soit pas le seul à avoir ce traitement de faveur. Et avec Shiraishi, c'était certain qu'ils devaient être collés l'un à l'autre pendant des heures.

"C'est toi qui le pense," râla gentiment Atobe, croisant les bras.

Quand bien même Kenya était fort tactile, il devait peut-être se laisser un peu faire aussi. Mais il n'éprouvait aucune envie de reculer ou de rompre l'échange, appréciant la douceur des lèvres du châtain contre les siennes qui devaient être rougies par tant de baisers.

"Je n'en resterai pas là," finit par affirmer Atobe, convaincu de sa dette et rien ne le ferait changer d'avis avant qu'il ne le décide.

"Je ne le pense pas, j'en suis convaincue." Affirma Kenya en souriant.

Non personne ne le ferait changer d'avis, il était rare que lui le grand Speed Star revienne sur ces dires surtout quand il était sur de ne pas être en tors, Shiraishi lui même avait capitulé un nombre assez impressionnant de fois, étant moins têtu que lui et surtout plus gentil, ne voulant pas créer de disputes inutile avec son meilleur ami et amant il lui laissait souvent faire à sa guise et abandonnait l'idée de le faire changer de façon de penser sur certaines choses, donc si la Bible n'était pas arrivé à le faire changer d'avis, ce ne serait pas Atobe le king qui parviendrait à le faire! Non mais oh!

Par contre le futur docteur ne pouvait pas nier quelque chose concernant ce bel homme, c'était qu'il avait des lèvres envoûtantes, à croire qu'elles ne cessaient de l'appeler en lui demandant de les embrasser encore et encore, et puis elles étaient douce et très agréable au toucher,, il l'embrassa de nouveau, trois chastes baisés.

"C'est pas possibles un mec pareil têtu et beau a ce point." Fit remarqué Kenya en caressant la joue de son vis à vis.

"De nous deux, ne pense pas être le plus têtu," contrecarra Atobe.

Pour ce qui était de la tête de mule, Yuushi lui avait souvent assez répété qu'il était trop buté et que quand il avait une idée, il n'en démordait pas. Bon nombre de choses n'existeraient pas sans son entêtement et bon nombre de choses ne se seraient pas passées s'il n'avait pas été là à Hyotei. Il arrivait toujours à ses fins, quelles qu'elles soient. Il arriverait donc à rembourser ce qu'il pensait devoir au châtain. Et quelque part, c'était également un prétexte pour avoir la certitude de le revoir encore une fois. Il avait apprécié sa journée, la façon dont il avait été chouchouté, leur partie de sexe... bref. Il espérait qu'il en soit de même pour l'autre mais vu comment il essayait de dévorer ses lèvres, il fallait croire que c'était le cas.

"C'est possible, regarde." Atobe prit la main de Kenya dans la sienne et alla attaquer son cou de morsures en picotant la peau. En y laissant une marque supplémentaire plus voyante que les autres, il se souviendrait surement longtemps de la sensation de ses dents et de lui.

"Si la Bible n'a put me vaincre tu ne pourras pas je pense." Rit Kenya.

Sérieusement il le pensait, personne ne pouvait le vaincre dans se domaine, d'ailleurs il y avait pleins d'autres domaines le châtain était sur d'être devenue imbattable parmi les gens de son entourage, comme par exemple sur le fait que personne ne rivaliser avec lui en vitesse quand il s'agissait de courir et personne n'avait encore réussit à tuer son records qui consistait à manger un bol peu profond de katsudon en neuf secondes seulement, si ça c'était pas la grande classe franchement! Et puis il pouvait aussi tenir vingt quatre secondes la tête dans un évier, le meilleur temps de Shitenhouji! Bon ok au fond ce n'étaient pas des choses dont il pouvait se vanter pour impressionner Atobe....

Soudain une sensation relativement agréable se fit sentir dans son cou, non le Speed Star n'avait pas relevé le fait que son invité d'honneur lui prenne la main pour l'avoir dans la sienne mais par contre que ces dents s'amuse dans son cou afin de lui laisser une marque sa il ne pouvait pas l'ignorer c'était beaucoup trop plaisant, un frisson passa d'ailleurs comme un éclair sous sa peau, cherchait il à l'allumer ou se faisait il des films érotique tout seul dans sa tête? C'était une question très pertinente en fin de compte! Il entrelaça donc ces doigts avec ceux de celui qui pour le moment le prenait pour un buffet à volonté, le sourire aux lèvres.

"Je suis ton dessert?" Plaisanta le maître des lieux en passant son bras libre autour de la taille de son partenaire.

Le châtain verrait de quoi il était capable un jour et il regretterait sûrement ses paroles. Atobe oublia rapidement ce petit malentendu pour le moment, trop occupé à s'amuser avec la peau fine et tendre du cou de son hôte. Elle avait un petit goût sucré fort agréable, et l'odeur du gel douche faisait qu'il lui était agréable de rester contre son épaule. S'il avait pu, il serait resté contre lui, les yeux fermés.

Il prenait un grand plaisir à malmener le grain de peau et ensuite l'apaiser en déposant un simple et léger baiser. Il avait été au soin du châtain pendant toute la journée alors il avait l'impression de pouvoir enfin retourner la tendance. Mais s'il continuait sur sa lancée, son hôte allait encore vouloir reprendre le dessus comme il l'avait fait plus tôt. Alors il s'arrêta quand Kenya l'enlaça de nouveau et passa un doigt sur son oeuvre. C'était une marque un peu petite mais très rouge car juste nouvelle. Ca faisait un peu "propriété Atobe" et il s'en amusait. Après tout, après toutes celles qu'il avait de la part de Kenya sur le torse et le reste du corps, ce qu'il avait fait était un simple retour des choses.

"Quelque chose comme ça," répondit-il avec un sourire. Enfin plus qu'un dessert, c'était une partie de plaisir. Atobe s'en lécha les lèvres. "Tu en désires un aussi ?"

Même s'il savait que le jeune étudiant avait des choses à réviser, il ne pouvait pas s'empêcher de l'aguicher ainsi, voulant profiter du moment.

Quelque chose comme ça? Graou, soudainement le jeune Oshitari imagina les choses les plus folles mais aussi les plus débiles du monde, comme une glace à effigie de ce bel homme avec une grosse tête chibi comme dans les mangas par exemple et les choses folles c'étaient bien autres chose de beaucoup moins prude, comme un Atobe nu avec du chocolat sur les doigts ou le ventre, pourquoi pas même des fraises tiens, c'était bon pour la santé en plus, mange cinq fruits et légumes par jour que disait sa douce maman donc en bon fils parfait il se devait de respecter cette règle fondamentale dans sa famille, après tout la manière de consommé les dit fruits n'était pas précisé!

"Avec plaisir, je vais me servir d'ailleurs." Annonça le châtain en se passant la langue sur les lèvres.

Il le faisait exprès, Kenya en était juste persuadé, ce bel homme l'aguichait avec amusement en plus de ça, et lui était un homme faible et ne pouvait pas résister à cette douce tentation qu'était ce fruit interdit. Il s'empara donc de ces lèvres afin d'avoir un baisé plus profond que les trois chastes qu'il lui avait offert quelques minutes plus tôt, laissant sa main lâcher celle du king et passait sous cette chemise afin de lui caresser le ventre, il le désirait oui.

Quoi de mieux qu'un magnifique baiser ? Même si aucun amour n'était dedans, le simple fait que ce soit donné avec autant d'affection suffisait au jeune PDG. Il trouvait son bonheur dedans, appréciant la lutte de leur langue. En même temps que les caresses qu'il recevait des mains de son amant du jour, il sentait l'excitation regrimper telle une flèche. Comment le châtain pouvait-il le chauffer autant alors que c'était lui qui tentait d'allumer le feu ? Il fallait croire que chacun avait une réaction à l'autre mais dont ils ne savaient aucunement l'origine.

Atobe allait se perdre dans ces délices quand on le ramena brutalement à la réalité. Son portable se mit à vibrer rapidement, accompagné d'une sonnerie qui était reliée aux appels privés. A contre coeur, il dut se détacher de Kenya en s'excusant, sachant d'avance qu'il préférait ce petit bonheur que ce que prédisait ce coup de fil. Il trouva rapidement son portable et décrocha, s'éloignant un peu afin de gagner un peu plus d'intimité.

"Oui ?"

"Keigo, écoute-moi..." fit une voix féminine de l'autre côté du combiné.

Durant les quelques secondes qui suivirent, son esprit devint blanc et aussi vide qu'il ne l'avait jamais été. Il sentit un vertige le reprendre mais il le combattit rapidement. Il ne put penser à rien de concret, n'écoutant même plus son interlocutrice. Non, il était trop préoccupé à se dire qu'il aurait largement mieux fait d'ignorer cet appel au moment même où il avait entendu le vibreur.

Il raccrocha avant même que la conversation soit fini et resta immobile un moment. Voilà qui changeait pas mal de choses. Voire tout de sa vie en fait. Inspirant un grand coup, il se retourna vers Kenya. "Où... en étions-nous ?"

Le châtain se sentait déjà prêt mentalement pour une nouvelle partie de jambe en l'air avec ce magnifique garçon, juste l'embrasser et toucher sa peau lui donnait des envies de viole sans pareil Envie une fois de plus de lui faire des marques prouvant qu'il était bien dans ses bras, de l'entendre une fois encore gémir sous ses attentions toutes particulières, le voir le regard voilé par le plaisir qu'il lui offrait avec tellement de plaisir... Comment ne pas avoir envie de refaire franchement? N'importe quel gay de la planète serait incapable de se retenir de le vouloir pour lui tout seul et Kenya bien sur faisait partit de ceux là, sachant pourtant que ça ne serait que pour ce soir.

Mais tout fut coupé par un bruit de téléphone, non pas ça pas déjà! Mais il fallait croire que cela devait avoir un minimum d'importance, ou du moins assez pour que le patron du bar d'host s'éloigne légèrement pour répondre, restant dos à lui. Il était impossible au futur médecin de voir ce que faisait son amant journalier, ses expressions faciales auraient put lui indiquer ce qu'il se passer et surtout si il pouvait venir l'embêter pendant qu'il téléphonait. L'appel ne dura pas longtemps et pourtant cela avait suffit pour faire retomber l'envie sexuel du Speed Star qui du coup avait reprit son assiette et recommencer à manger.

"Là non?" sourit innocemment à Atobe.

"Oui..."

Atobe considéra l'assiette qu'il voyait devant lui mais la faim n'était plus trop présente. Son esprit brumeux, il lui semblait que tout était devenu plus dur que quand il s'était réveillé au matin. Voyant que Kenya avait détourné la conversation sur autre chose que ce qu'ils auraient été prêts à refaire, il l'en remercia intérieurement. Il avait été refroidi, comme s'il avait pris une miraculeuse douche froide indésirable.

Un peu perdu, il ne sut pas s'il devait se rasseoir. Il ne pouvait pas non plus rester là indéfiniment et il sentait dans sa main ton téléphone vibrer de nouveau. Il avait occupé la sonnerie, ne voulant pas savoir si c'était pour le travail ou personnel.

"Je t'emprunte ta salle de bain."

Pour la troisième fois de la journée, Atobe entra dans la pièce et il se cala les deux mains de part et d'autres du lavabo. Bon, il devait se reprendre. Ce n'était pas grand-chose, une phrase terminale, non ? En fait si. Mais il devait se convaincre du contraire s'il voulait rester naturel. Toute sa vie allait être chamboulée si cela était réellement le cas.
Relevant la tête, il croisa son reflet dans le miroir et son visage blême lui fit presque peur.

"Tans que tu me la rend." Plaisanta Kenya.

Il fallait croire que sa blague soit n'était pas drôle soit que le King n'avait strictement aucun humour, a moins que ce soit le coup de téléphone qui l'ait déstabilisé? Bon il fallait penser de façon méthodique, son humour était quand même relativement décalé en règle général mais le fait qu'il soit stupide les gens riaient toujours soit de la blague soit de lui même donc c'était pas ça! Ensuite ce serait fort étonnant que quelqu'un comme le grand Atobe ait un défaut aussi énorme, car oui le manque d'humour était un défaut parmi les plus dur à supporter pour l'entourage, quand à la dernière hypothèse il n'avait rien pour la prouver.....

Par contre le King en mettait du temps dans la salle de bain.... L'ancien Speed Star se leva donc en posant son assiette qu'il venait de finir de vider comme la poubelle de table qu'il était et se dirigea lentement vers la porte de la salle de bain, une fois devant la porte de la salle d'eau il frappa trois fois et attendit sagement une réponse, si il faut il était juste en trins de faire caca Atobe!

"Tout va bien?"

Atobe inspira à fond. Il la jouait très mal sur ce coup-là mai la nouvelle lui avait fait un choc plus grand qu’il ne le croyait. Et le fait qu’il n’ait pas été sur ses gardes de toute la journée lui avait fait perdre son masque un peu trop facilement. Il ouvrit le robinet et se passa un coup d’eau sur les yeux afin de le réveiller de sa soudaine léthargie et une fois rafraichi, il referma le tout et se dressa pour ouvrir la porte à Kenya.

Comment allait-il lui expliquer maintenant ce qu’il se passait sans forcément rentrer dans les détails ? Il ne savait pas quoi dire sur le moment mais bien vite, il se reprit. Le châtain s’en foutait probablement s’il ne lui disait rien, il n’était pas obligé de se justifier.

« … » Seulement, rien ne voulait sortir. Il n’avait pas envie de s’excuser, ne trouvant pas cela être lui. Il ne voulait pas mentir non plus en disant que tout allait bien dans le meilleur des mondes. « Ce n’est… rien dont tu devrais te préoccuper, » finit-il par trouver. Au moins avec cette réponse, il ne faisait que dire la vérité. Malgré cela, il remerciait le châtain de vouloir être si prévenant avec lui.

Devait il enfoncé la porte? Après tout Atobe était malade en venant ici la veille et depuis ce matin il ne lui avait pas redonné de médicament, peut être avait il fait un malaise? Quoi que c'était quand même peu probable, il n'avait pas l'air si mal pendant le repas, seulement après ce coup de téléphone, sans oublier qu'il l'aurait entendu tombé n'étant pas totalement sourd encore pour ne pas dire pas du tout. Quelqu'un avait du lui dire quelque chose de déplaisant au bout du fil, peut être Yuushi? Quoi que le King n'avait pas décroché un mot lors de l'appel et pourtant en face de Yuu-chan il n'avait pas la langue dans sa poche et ça il avait pu le constater ce matin même.

Mais finalement la porte s'ouvrit et l'ancien Speed Str recula de trois pat afin que son invité puisse sortir sans avoir à lui passer sur le corps... Quelle drôle d'idée! En tout cas il n'avait pas spécialement bonne mine d'un seul coup, bon le patron du bar d'host n'était pas du genre à sourire à tout bout de champs mais quand même! Finalement un son sortit de sa bouche, oui c'était évident que ça ne le regardait pas, ils n'étaient pas assez proche pour qu'il lui raconte tout et au fond il ne voulait pas trop tout savoir, après tout, il n'était pas doué pour parler aux gens quand ça n'allait pas.

"Si tu le dis." Dit juste le châtain en haussant les épaules.

Comme seul geste de soutiens le futur médecin prit la main d'Atobe pour le faire revenir sur le canapé, à sa place initiale afin qu'ils finissent leurs repas, certes pas dans la joie et la bonne humeur, mais c'était la seul chose que lui pouvait faire pour le moment.

Le jeune PDG se laissa guider jusqu’à sa place attitrée du jour et s’y assit docilement. Il reprit son assiette et la finit. Décidément, il préférait largement l’atmosphère qu’il avait connue plus tôt. Il plombait tout. Il ferait bien de finir de manger, de faire la vaisselle et de remballer le tout pour laisser le châtain à ses occupations plus importantes.
De toute façon, vu que ce dernier travaillait parmi la compagnie, il serait au courant de ce qui arriverait tôt ou tard. Et non pas que cela allait surement le toucher, il comprendrait alors ce qu’était cet appel. Il espérait au moins qu’il ne se soucie pas trop de son état et se concentre plutôt sur ses études

Une fois qu’Atobe eut fini son assiette, il se proposa pour laver le tout, sommant son amant de la journée de se pencher sur ce qu’il avait à travailler. Cela lui fit penser rapidement penser à Yuushi, du temps de leur colocation, quand il le poussait à lâcher son roman pour s’occuper de quelques tâches ménagères ou de son propre travail pour le laisser étudier correctement.

Il oubliait lentement la nouvelle qu’il venait d’avoir en s’occupant l’esprit avec des banalités mais il ne lui suffit que d’une petite quinzaine de minutes pour finir la vaisselle. Alors qu’il étendait le torchon humide, il attrapa son téléphone qui avait de nouveau vibré pour lire le message qu’il avait reçu. Le rangeant dans sa poche, il s’approcha de Kenya et posa délicatement ses mains sur chacune de ses épaules.

« Je vais te laisser à tes révisions. »

Le jeune Oshitari ayant déjà finit son repas il se contenta donc de lire ces notes posaient prés de lui sur l'un des accoudoir du canapé, il avait cette sale manie de s'éparpiller totalement ici et là et en général c'était fort utile, bien que ce défaut ait fait presque perdre son sang froid parfois à son ancien amant Shiraishi qui ne cessait de lui répéter de s'asseoir à son bureau et de rester assit lors de ces révisions afin de ne pas semer ces feuilles ici et là au grès du vent et de ces envies, combien de fois la Bible avait il retrouver des fiches de révisions dans les toilettes au milieu des magazines ou coller sur le miroir car il avait la mauvaise habitude de réviser en se brossant les dents. Mais cette fois-ci c'était utile. Une fois n'est pas coutume.

Doucement le futur médecin continuait de caresser la nuque de son invité qui ne semblait vraiment plus d'humeur à quoi que se soit, jusqu'a qu'en tout cas il décide qu'il ferait la vaisselle,, lui de son cotés ça ne le dérangeait pas de la faire au contraire mais son bel invité semblait fort têtu aussi de son cotés et lui demandait de réviser, il n'avait pas tors, pour le peu qu'il avait étudié jusque là ce n'était pas brillant donc il lui fallait optimiser son temps de travail, il le laissa donc faire, reprenant son classeur et ces notes à la place vide qu'avait laisser Atobe en se levant, laissant Hélène venir prendre place sur le dossier du canapé derrière lui. Il ne vit guère le temps passer et sentit soudainement des mains sur ces épaules.

"Déjà?" Demanda Kenya surprit.

Mais finalement il n'y avait pas de quoi être surprit, après tout Atobe le grand n'était point son petit ami, ils n'étaient qu'amant aujourd'hui, il l'oublierait bien vite surement. IL posa donc tout ce qu'il avait sur les genoux à cotés de lui en vrac et se leva en volant un rapide baisé à son invité au passage, il l'accompagna jusqu'a la porte d'entrée et se stoppa avant d'ouvrir, repartant en vitesse vers son frigo, cherchant un petit cadeau pour celui qu'il ne reverrait surement jamais. Il revint vers la porte et tendis une glace à l'orange, la même que ce midi et ouvrit la porte.

"Tu semblais l'avoir aimé donc en souvenir vu qu'on a pas prit de dessert." Sourit le châtain.

Récupérant ses affaires à droite et à gauche, Atobe retrouva le semblant de classe qu’on lui avait toujours connu. Il rattacha sa cravate correctement, l’alignant avec le reste et remit sur ses épaules sa veste de costume. Il vérifiait qu’il avait bien tout mais après tout, il n’avait pas pris énormément de choses lorsqu’il avait convenu de passer chez Yuushi.

« ? » Curieux de savoir ce que faisait le châtain, il le suivit des yeux. Quand il revint avec la glace, il ne put s’empêcher de sourire. Aimer était un bien grand mot mais du moins, il s’était amusé grâce à cela. Cela le remit quelque peu de bonne humeur. Mais c’était un cadeau qu’il allait devoir consommer de suite sinon il allait en rester qu’une flaque orangée peu séduisante… Il la mangerait sur la route pour regagner sa voiture.

« Merci, » lui dit-il en prenant la glace. Comme il y avait la marque d’écrite sur le sachet transparent de la glace, il lui serait facile d’en trouver d’autres. C’était rare qu’il mange quelque chose qui ne soit pas de sa classe mais ça le changeait.

« Merci encore pour tout ce que tu as fait, » ajouta-t-il en s’inclinant poliment. Il n’avait eu de cesse de répéter cette phrase depuis ce matin mais il le pensait réellement. Il allait devoir penser sérieusement à ce que lui avait dit le futur médecin sur ses conditions de travail et lâcher un peu du lest pour prendre plus de son temps. Cependant, il n’était pas certain de pouvoir y arriver avec ce qui allait se passer dans un avenir proche. Il avait beau avoir déjà pris la place de son père, les évènements récents allaient encore l’obliger à devoir mettre les bouchées doubles.

Le futur médecin se dit que cette journée avait était vraiment productive finalement, hormis le feu d'avoir put faire l'amour comme une bête au garçon le plus convoité du Japon bien sur, le vivarium de sa Hélène était tout propre, il avait aussi fait une machine, utilisé les produits qu'il n'allait surement jamais manger dans son frigo, prit un bon vrai repas en fin de journée et surtout, apprit que quand il mangeait une glace bah tout le monde le voyait comme un vicieux alors qu'il le faisait en toute innocence, d'ailleurs tout ceux qui savaient ça depuis le début et qui ne lui avaient jamais rien dit allaient payer le prix fort et la Bible ne ferait pas exception à la règle!

"C'est rien je t'ais dit." Répondit une fois encore Kenya en faisant se redresser le King.

Le châtain d'Osaka ne savait vraiment plus comment faire pour que ce bel homme cesse donc de le remercier pour quelque chose qui avait été totalement naturel de faire à ces yeux. Il plongea son regard dans le sien, leurs yeux avaient beau êtres bleu à lui aussi, ceux d'Atobe étaient plus clair, ce qui plaisait beaucoup à Kenya qui affectionnait les yeux clair tout particulièrement, il voulait juste une dernière fois sentir ces douces lèvres devenues trop familières pendant cette journée, contre les siennes, il embrassa donc l'ancien capitaine des Hyotei et le laissa sans aller sans dire un mot.

Le futur médecin ferma donc la porte quand il n'entendit plus les pat de son invité dans le couloir. Soupirant légèrement, cette journée avait été trop courte, mais à présent il fallait qu'il se concentre sur autre chose, ces révisions par exemple.

Atobe regarda son téléphone pour la il-ne-savait-pas-combien-tième fois en soupirant. Il avait hâte que les heures passent pour pouvoir prendre un bain amplement mérité. Cela faisait quelques semaines voire peut-être quelques mois – il ne voyait pas le temps passer – depuis son voyage à Osaka. Il avait tenté de suivre les recommandations de son médecin de fortune en prenant un peu plus de repos mais sa vie avait été tellement mouvementée que cela avait été impossible de s’accorder plus d’une heure de pause supplémentaire.

Il avait eu également l’occasion de parler avec Yuushi et de s’être engueulé avec lui. Il lui avait reproché un tas de choses en commençant par le fait qu’il aurait dû l’appeler en premier jusqu’à l’histoire avec Kenya. Il s’inquiétait beaucoup trop à son goût. C’était presque insupportable la façon dont il voulait aborder les événements passés.

« Tu ne fais que projeter notre histoire sur lui ! Laisse-le en dehors de nos anciens problèmes ! » lui avait-il sorti. Atobe avait alors vu immédiatement rouge.

« Parce que tu n’essaies pas de rattraper nos erreurs avec Mukahi ? »

« Ca n’a rien à voir…Keigo, écou- » Il ne lui avait pas laissé le temps de continuer à parler qu’il avait raccroché et balancé le téléphone de l’autre côté de la pièce.

C’était sa nouvelle idée, à son ex-amant : Yuushi pensait qu’il sortait avec son cousin afin de pouvoir se défrustrer de son absence ou qu’il n’avait eu de cesse d’avoir des aventures à droite et à gauche pour se venger. Il avait beau répéter qu’il n’était pas le centre de son monde et qu’il devait arrêter d’essayer de paterniser son cousin, Yuushi ne changeait pas d’histoire.

Alors il avait appelé Kenya, lui demandant si Yuushi lui prenait également la tête et ils avaient tous les deux finis par passer du temps accrochés à leur téléphone qu’autre chose.

« Tu ne te rends pas compte à quel point tu t’accroches, » avait soupiré Yuushi lors d’une autre tentative d’explication entre eux. « Tu t’obstines aveuglément, on dirait. Comme si tu avais un collier autour du cou ! »

Leurs échanges ne rimaient plus à rien, songeait Atobe. Les choses n’iraient certainement pas en s’arrangeant s’il ne trouvait pas une explication rationnelle à donner à Yuushi. Une preuve que non, il n’était plus accroché aux Oshitari à cause de lui, qu’il avait passé le cap, qu’il pouvait penser par lui-même et avancer tout seul.

Mais le temps n’avait pas été son allié, car l’annonce du décès de son paternel avait obligé sa vie à prendre une toute autre tournure et les responsabilités qu’on lui avait données avaient été beaucoup plus importantes qu’il ne le pensait. N’avoir été qu’un substitut pendant plusieurs années lui avait bandé les yeux et empêché de voir le vrai poids de son travail. A ce jour, il avait eu à donner plusieurs interviews, rassurant le monde que l’entreprise était entre de bonnes mains, il avait dû préparer des obsèques dispendieuses, aider sa mère…

Maintenant que la tempête semblait s’être calmée et que les urgences avaient été réglées, Atobe s’autorisait une pause. Téléphone en main, il ne savait pas s’il devait appeler Kenya car il ne l’avait pas eu au téléphone depuis deux ou trois semaines, ce qui changeait. Il savait que le châtain comprenait ses obligations mais il avait tout de même envie de pouvoir s’expliquer clairement.

Finalement son évaluation du lendemain c'était plutôt super bien passé, mieux qu'il ne l'aurait crus d'ailleurs en vue de sa note final, il fallait croire qu'Atobe était un porte bonheur ou quelque chose comme ça, ou c'était simplement un contrôle facile un point c'est tout. En tans qu'adorateur de la logique et des sciences Kenya ne croyait pas du tout au destin ou aux choses comme ça, mais le hasard oui, sa existait bel et bien et puis, il fallait bien un peu de fantaisie dans ce monde de dingue, parfois ça faisait du bien de se dire que certaines choses arrivaient comme ça au bonheur la chance et pas irrémédiablement par une suite logique d'acte de choix et d'actions.

Mais tout n'était pas non plus rester tout beau tout rose, une semaine après le départ du King de Hyotei lui même le grand Speed Star c'était fait renvoyer de son baito de fortune, il fallait croire que quelqu'un avait vu Atobe sortir de son immeuble et cela n'avait pas du tout plut à l'host numéros un ce chère Ren, il aurait put éviter le renvoie mais ne se voyait pas de mentir quand on lui demanda si le grand patron avait passer la nuit dans son foyer, techniquement il n'avait pas avoué qu'il avait coucher avec sur le canapé mais n'avait pas mentis, oui il avait dormit chez lui. Ce fut un motif de renvoie pour le grand chef, en prenant ces dernières affaires Kenya regarda une dernière fois Ren qui semblait être satisfait de lui.

"Toi il te parle pour le travail et moi il gémit pour le plaisir"

Sur cette dernière phrase pleine d'amour et de compassion envers son ancien collègue, le jeune Oshitari s'en était allé la tête haute. Il ne tarda pas à se trouver un nouveau baito, certes qui payait beaucoup moins bien mais qu'importe, il devait se nourrir et quand bien même ce ne serait pas la meilleur nourriture du monde qu'importe, être agent d’accueil dans un karaoké c'était pas un boulot ingrat. loin de là d'ailleurs, son égo était sans cesse flatté par les femmes qui lui faisaient de lourds sous entendu mais aussi parfois des hommes.

Yuushi et lui c'étaient finalement entretenue lors d'un face à face électrique en pleins milieu d'un repas de famille, tout le monde avait bien sentit qu'il y avait une tension bien plus grande que les fois précédentes entre eux et à peine furent ils assit l'un en face de l'autre pour savourait l'entrée que le clash commença. Au début doucement ou Yuushi faisait de lourdes allusions au métier de débauche de son cousin qui l'avait conduit à coucher avec son propre patron. Lui répliqua donc que c'était Yuushi lui même qui lui avait trouvé cet emplois et que le patron n'était autre que son ex avec qui il avait effectivement couché mais par pur plaisir. Et cela continua, les pères intervinrent finalement pour calmer le jeu et depuis ce jours ils ne c'étaient reparlé

Finalement Kenya en était venue à avoir le numéros de son amant de la journée, ne parlant pas de ce qu'il avait apprit par le biais de la télévision à son sujet, expliquant que lui et Yuushi ne se parlaient plus. Et de fil en aiguilles il avait gardé son numéros en mémoire, envoyant des messages de temps en temps. Là dans le train d'ailleurs il devait en envoyer un nouveau, après tout il était dans le train pour Tokyo avec son gros sac de sport, une place dans la fac de médecine de la capitale c'était débloqué et étant le premier sur la liste d'attente on le fit donc transféré. Mais le hasard voulu que justement l'objet de ces pensées l'appel.

"Hello my lord." Dit Kenya comme première phrase d'une conversation qui comme toujours n'allait pas l'ennuyer.