[Prince of Tennis] [M] Le collier des aveugles

"On peut dire ça." Avoua Kenya en soupirant.

En même temps qui ne serait pas déçut? Bordel ce n'était pas donné à tout le monde de coucher avec le si célèbre Atobe Keigo et lui faisait partit de ces privilégier, par un gros concours de circonstance effectivement mais il en faisait partit, certes si le King n'avait pas fait un malaise dans la rue ça ne ce serait jamais produits et il serait rester pour lui, l'ex amant de son cousin Yuushi ou encore, l'ancien capitaine excentrique de l'équipe de Hyotei quand ils étaient tout les deux encore de simples collégiens, quoi que non Atobe n'avait jamais était quelqu'un de simple!

"N'importe qui serait déçut que sa ne dure qu'une journée." Fit remarquer le châtain en soupirant.

Ce n'était pas la première fois qu'il entendait ça mais la façon dont cela était fait était une première. Kenya prenait une moue d'enfant et c'était presque irrésistiblement attachant. Ses autres amants d'un jour ou d'un soir n'avaient proposé qu'un nouveau round de manière plus hautaine. Peut-être qu'Atobe trouvait Kenya plus humble parce qu'ils se connaissaient depuis plusieurs années ? Néanmoins ils devaient se rendre à l'évidence que rallonger ce weekend était chose impossible et que même dans le futur, Atobe ne pourrait pas prendre autant de temps loin de son travail.

Ce que sous entendaient les paroles de Kenya restait tout de même assez flou. Voulait-il une liaison ou pas ? Ne voulant pas se poser la question ni se résoudre à demander au châtain, il préféra faire comme s'il n'avait jamais pensé ça.

"Dis donc ça à ton cousin. Je parie qu'il préfère que ça ne dure qu'une journée."

"Yuushi je l'emmerde, je vis pas pour lui." Grogna Kenya en mordant le coup d'Atobe.

Bon ok mordre le coup d'Atobe n'était pas la chose la plus maline du monde mais il s'en foutait, pas besoin de demander la permission à Yuushi pour avoir un amant, un coup d'un soir ou quoi que ce soit d'ailleurs, ce gars là n'avait pas son mot à dire, leurs état fusionnel n'était plus réel depuis le collège, chacun avait des idées différentes et des façons de vivre totalement opposés donc autant dire que leurs rapports avaient drôlement changer depuis tout ce temps, la belle époque était bien finit. Donc pas besoin que son invité parle de lui. Mais bon il n'avait pas non plus à le mordre, bien que ce ne soit pas fort et il fit donc un petit baisé à l'endroit de la morsure.

"Tu n'hésiteras pas a venir me rendre visite si tu passe à Osaka? Et si tu es malade aussi, je me suis bien occuper de toi aussi je trouve." Sourit le châtain en relevant la tête.

Atobe ne put s'empêcher de rire à la réplique du châtain. Certes Yuushi ne décidait pas de sa vie mais il avait l'air sacrément contre le fait qu'ils puissent se voir. Une sorte de légère possessivité il fallait croire. En même temps, du temps de leur aventure, le brun avait souvent été jaloux de choses et d'autres entourant Atobe. Que ce soit ses collègues, ses camarades, son travail, ses passe-temps... il avait souvent râlé parce qu'il ne lui accordait pas assez d'attention et qu'il devait venir le chercher.
Surement que maintenant, il se sentait mieux avec quelqu'un comme Mukahi ? Atobe n'en savait rien.

Il frissonna en sentant les dents contre lui. Pourquoi réagissait-il comme ça ? On aurait dit un chat qui montrait son désaccord mais se faisait pardonner après par une léchouille. Il donna un léger coup d'épaule pour montrer son désaccord pour cette morsure. Il allait avoir une nouvelle marque...

"Je prends note de ceci," répondit Atobe. Il se dégagea des bras de Kenya et alla fouiller dans sa veste pour en sortir une de ses cartes de visite. Il la tendit ensuite à l'apprenti host. "Tu sais ce qu'il te reste à faire..." lui dit-il avec un sourire.

O il semblerait que le King et patron de son lieu de travail ne soit pas d'accord pour la morsure, qu'importe ce qui était fait était fait il ne pouvait pas revenir en arrière, l'ancien Speed Star n'en n'avait pas le pouvoir de toute façon et puis même si il avait eut hors de question de revenir sur cette acte qui montrait son désaccord par apport à une phrase contenant le prénom de son cousin et puis, laisser une marque de plus sur ce corps était un bonus non négligeable pour être sur qu'il ne l'oublis pas quand il serait sortie de l'appartement, certes elle ne resterait pas longtemps la trace de morsure, mais c'était toujours ça de prit, ce qui était prit n'était plus à prendre, phrase unique de son grand père maternel.

Mais quand le jeune homme se détacha le châtain soupira, le moment câlin était donc finis, quel dommage. L'ancien Speed Star prit la carte de visite de son amant, non il ne comprenait pas vraiment ce qu'il devait faire de cette carte, la garder pour lui afin de rappeler Atobe quand il en aurait envie? Ce n'était pas encore dans ses habitudes les échanges de cartes, d’ailleurs il n'avait pas encore la sienne ce qui faisait criser son père et son oncle au passage. Il prit donc la carte alla attraper un stylo pour écrire son propre numéros et la tendit à son propriétaire.

"Tu m’appelleras toi plutôt." Sourit le châtain.

Atobe haussa un sourcil, surpris de la réplique de Kenya mais accepta le numéro. Ainsi, il le rentrerait dans son portable personnel une fois qu'il l'aurait récupéré... entièrement. Il ne pouvait pas partir tant que ce n'était pas fait, ni tant qu'il n'avait pas passé ses vêtements d'origine. Il n'allait pas sortir si débraillé. Instinctivement, il passa sa main sur les parties visibles de son corps. On pouvait voir ici et là quelques traces que Kenya avait passionnément laissées sur lui. Mais normalement avec ses propres vêtements, on ne verrait plus rien.

Il prit la carte entre ses mains et la rangea dans sa veste avec les autres. Il était plutôt satisfait de la tournure des événements. Vu que le châtain lui donnait son numéro, cela voulait dire qu'il serait d'accord pour qu'ils se revoient. Atobe avait toujours accepté un nombre incalculable de carte de personnes demandant à ce qu'il les rappelle. Mais il n'avait jamais pris le temps ou eu l'envie de le faire réellement finalement. Et comme c'était lui qui avait les numéros et non les autres qui avaient le sien, il n'était pas dérangé.

Et puis, il était Atobe Keigo. Il n'avait pas le temps pour se consacrer à tout le monde, surtout à des hommes qu'il avait rencontré un soir et avec qui il avait couché sur un coup de tête pour se déstresser, lui laissant une impression désagréable et un plaisir insatisfait.

Il devait alors faire attention s'il ne voulait pas que cela se reproduise avec Kenya, alors qu'il n'avait pour une fois pas envie que cela en reste à leur journée.

"Ne m'en veux pas si j'oublie," le mit-il en garde.

Dans le pire des cas, le jeune homme pouvait toujours demandé à Yuushi de lui donner ses coordonnées.

"Je comprendrais t'en fais pas." Rassura le châtain.

Au fond le jeune Oshitari ne s'étonnerait pas si ce bel homme ne le recontactait jamais, et puis il s'y attendait un peu, voila pourquoi il lui avait donné son numéros, il ne se voyait pas avoir son numéros et lui envoyer des messages et l'appeler sans arrêt pour savoir quand pourraient t'ils se voir, sachant que le King était le garçon le plus occupé des deux c'était mieux que ce soit lui qui le contact, quand bien même il le ferait un jour, peut être au pire se recroiseraient ils par hasards au bar quand il viendrait faire une visite de vérification des employés et encore là ils n'auraient surement pas le temps de passer du temps ensemble, après tout aujourd'hui ça c'était passé car il l'avait contraint à rester loin de son travail, sa ne serait pas possible à chaque fois.....

Le futur médecin observa Atobe puis l'heure sur son micro-onde, il allait devoir lui rendre ses affaires, son invité semblait vouloir partir. Il alla donc devant le sèche linge et sortit tout les habits du King et les lissa au mieux, ils étaient encore un peu chaud donc Atobe ne se baladerait pas avec des vêtements trop froissés, puis il posa tout sur la table à manger et se dirigea vers le lit pour trouver ce qu'il manquait aux téléphones de son amant de la journée. Une fois en haut du lit il chercha et descendit avec seulement un seul des deux objets.

"J'ai trouvé que ta SIM, tu aurais pas vu la batterie tomber du lit?" Demanda Kenya en insérant la SIM dans le téléphone du King.

Kenya était bien compréhensif et il s'en réjouissait. C'était une bonne chose que de pouvoir assurer cela, il ne lui en voudrait pas. Mais il n'avait tout de même pas envie de voir une mine déçue sur ses traits.
Ils allaient toujours se voir encore un peu, vu qu'Atobe ne partait pas d'Osaka avant la moitié de la semaine prochaine, mais il doutait qu'ils puissent partager un autre moment. Autant il avait beaucoup de travail, autant Kenya avait ses propres devoirs et obligations. Il étudiait encore et la médecine n'était pas la chose la plus simple au monde, il le savait.

Il le regarda s'activer pour lui ramener ses affaires, il pourrait enfin se changer.

Atobe sortit de sa proche avant son précieux objet. "Je l'avais récupérée," lui lança-t-il avec un sourire. "Quand Shiraishi est passé."

Il n'avait pas pu trouver la carte SIM plus tôt, mais maintenant au moins, il la récupérait. Il était certain de trouver dans sa boîte mail un tas d'email lui demandant de l'aide. Il allait avoir deux fois plus de travail le lendemain.

Se préoccupant très peu de là où il était, Atobe commença à déboutonner la chemise de Kenya qu'il avait sur le dos pour se changer. Après tout, ils avaient passé la journée ensemble, avaient couchés ensemble, pris une douche... il n'était plus le moment d'être pudique juste parce qu'il remettait des affaires propres.

"Petit fourbe." Rit Kenya.

Franchement les gens étaient des sadiques de prendre des iphone, c'était une merde sans nom à ouvrir! Heureusement que Hikaru lui avait donné de quoi faire, mais bon quel idée d'avoir un téléphone aussi nul et inutile, pas besoin que ça fasse grille pain le truc, car oui ça pouvait griller le pain surement vu que certains avaient des problèmes de surchauffe brûlant leurs utilisateurs à la joues ou à la jambes quand ils avaient l'appareil dans la poche, mais bon Atobe devait en avoir l'utilité, après tout c'était pratique d'avoir un appareil pouvait faire cuir un œuf à porté de main! Kenya remit donc la SIM en place et attrapa la batterie pour la remettre dans l'autre téléphone, au moins celui-là était pas trop chiant à ouvrir!

Du coin de l'oeil le futur médecin regarda son invité d'honneur qui se retirait la chemise qu'il lui avait gentiment prêter, non il ne devait pas céder et allé l'embrasser passionnément, de toute façon il le repousserait surement mais gentiment, il voulait partir après tout, histoire de s'occuper le châtain alla donc chercher ces cours dans un classeur sur son bureau et pesta en les regardant, ça allait être chiant c'était sur, ce contrôle était censé être pour la semaine Mercredi à la base! Il posa donc tout les cours sur la table à manger et au passage caressa le fessier de son invité.

"Plus qu'une année et j'ai finis." Soupira Kenya en cherchant un ramen en pot dans son placards

"Fourbe ? J'ai juste pris l'initiative de récupérer mes biens," sourit Atobe.

Il voyait Kenya galérer à remettre les éléments à leur place respective et il était bien content de ne pas avoir à le faire. Il changeait souvent de téléphone alors il avait toujours laissé cette tache aux gens, préférant ne pas avoir à manipuler la carte SIM et autres batteries.

Il plia la chemise et la posa sur le dossier du canapé puis passa la sienne sur ses bras. Il changea le pantalon ensuite et replia ensuite le jean pour le poser avec le reste des affaires qu'on lui avait prêtées. Voilà qu'il se sentait plus Atobe maintenant. Il retrouvait avec plaisir la sensation du tissu de luxe sur sa peau lavée et reposée. C'était agréable. En plus, les affaires étaient chaudes car sortant à peine du sèche-linge, c'était un délice. Il manquait un petit coup de fer mais il n'allait pas se plaindre, le coût du pressing pour ce genre de vêtement était juste incroyablement haut. Au moins, Kenya avait eu la délicatesse de les faire nettoyer en mode délicat.

Il le vit ramener ses affaires de cours. Ce n'était pas grand-chose à son goût mais Atobe avait toujours été un grand travailleur. Il sursauta légèrement en sentant une main sur ses fesses, ne s'attendant vraiment pas à ça. Il fronça les sourcils, voulant répliquer quelque chose mais la seule phrase qu'il réussit à sortir fut sur un tout autre sujet :

"Tu vas manger ça ?" s'offusqua-t-il. Ce n'était décidément pas de la nourriture...

"Non je vais en manger trois des comme ça. J'ai toujours un gros appétits." Sourit le châtain.

Comment son inviter parlait de sa nourriture? O ce n'était pas "ça", ce pot grand comme un bol contenait le meilleur ramen instantané du marché japonais, celui qui avait le plus de goût, bon certes ne remplaçait définitivement pas celui dans les restaurent spécialisé mais pour le jeune étudiant en dernière année de médecine c'était du grand luxe en boite, surtout qu'il n'avait vraiment plus rien dans son frigo de frais car il avait cuisiné pour son invité d'honneur et qu'il n'y avait pas de reste en vu de la faible quantité qu'il avait put faire pour le repas de midi. Roh et puis zut la nourriture c'était sacré fallait pas critiquer non mais oh!

"J'ai utilisais tout mes produits frais pour le repas de son altesse a midi." Justifia Kenya en attrapant les deux autres pots.

Bon au moins c'était dit, mais merde à la fin lui aussi il était trop difficile le gosse de riche, il fallait qu'il comprenne que tout le monde n'avait pas ce genre d'habitude, Yuushi en avait prit l'habitude oui car à Hyotei il y avait leurs super réfectoire quatre étoile et qu'il traîner avec son capitaine richissime, non lui à Shitenhouji c'était petit resto pas chère entre amis et bento fait par maman à midi, donc zut un peu de respect pour la classe moyenne! Surtout d'en vu la quantité qu'il devait avaler par repas ça ne serait pas rentable de manger dans des grand restaurent! Mais il devait se calmer un peu, ce n'était qu'une phrase lancer comme ça, l'host amateur mit donc de l'eau à chauffer et s'adossa à son plan de travail en croisant les bras.

"Mais sa m'a fait plaisir de cuisiner pour toi donc je m'en moque de manger des ramen en boite, j'y suis habituer."

"Et tu es un futur médecin ?" continua Atobe, comme pour se rassurer mais sans vouloir réellement de réponses. Il avait eu droit à un repas de meilleure gamme mais il ne pouvait pas se résoudre à laisser le châtain se nourrir de... ça. Non, pas tant qu'il était là. Une idée germa dans son esprit si vite qu'il sentit qu'il pouvait maintenant commencer à payer sa dette. Hors de questions que le jeune homme reste devant ses cours en ingurgitant de pâtes immondes. S'il voulait que ses méninges tournent correctement, il allait devoir penser à se restaurer avec de meilleurs plats.

Et voilà que maintenant il voulait le culpabiliser ? Atobe n'en ressentirait rien. Si le jeune n'avait pas voulu manquer de choses dans son frigo, il n'avait qu'à acheter plus ou ne pas lui proposer ce genre de repas. Ils auraient très bien pu sortir pour manger. Sauf que le châtain le lui avait interdit, donc ce n'était pas entièrement de sa faute.

"Habitué ?" répéta-t-il. Il ne devrait probablement rien dire, mais il avait du mal à comprendre comment il pouvait se contenter de ça. "On va changer ces habitudes..." continua-t-il.

Il ralluma son téléphone qui prit du temps avant d'arriver enfin sur l'écran de déverrouillage. Il entra son code et atteignit enfin le clavier numérique pour composer un numéro. A son oreille, il entendit tous les bips différents signalant les différents messages qu'il venait de recevoir. Il n'eut à attendre qu'une sonnerie avant que son interlocuteur ne décroche et d'une voix paniquée l'interpelle :

"Monsieur, vous répondez enfin !"

"Veuillez apporter immédiatement ce que je vais vous lister."

Un peu surpris, la voix masculine de l'autre côté eut un moment d'hésitation mais il n'eut pas le temps d'ajouter quelque chose qu'Atobe commençait à énumérer ce qu'il désirait.

"Et rapidement," finit-il en raccrochant. Il se tourna ensuite vers Kenya. "Je vais bousculer tes plans mais tu auras le temps de réviser tout de même. Tu vas me faire le plaisir de ranger ça," lui dit-il en désignant de l'index la boîte de pâtes. S'il voulait faire de ça son repas, il attendrait qu'il ne soit plus dans la même pièce.

Merde alors ça faible technique pour faire culpabilisé cet enfant de riche trop gâté venait d'échouer lamentablement, de toute façon il n'était pas doué pour faire naître chez les gens un sentiment comme celui-ci, les seul sentiments qu'il arrivait à créer chez les gens étaient la joie, la bonne humeur et surtout l'envie de le revoir, d'après Koharu il était quelqu'un de très attachant sans même s'en rendre compte, compliment très gentil qu'il ne pouvait pas contester, rare étaient les personnes qui l'avaient côtoyé de près qui ne voulait plus entendre parler de lui après. Quoi qu'il en soit sa vaine tentative avait échouer, il n'était pas fait pour ça il fallait croire.

"Changer mes habitudes?" Répéta Kenya mi curieux mi perplexe.

Le jeune Oshitari ne comprenait pas vraiment son son invité du jour voulait en venir, il l'observa donc allumer son téléphone, ok il parlait tout seul pour son travail? Non impossible ça n'avait aucun rapport avec son job trop prenant, il écouta alors la conversation brève qu'il tenait avec quelqu'un au bout de la ligne, waw quelle autorité, et un s'il vous plait sa le tuerait peut être? C'était bien connus que ce n'était politesse envers leurs sous fifre qui leurs écorcher la bouche, mais ça ne le regardait pas la façon dont il parlait à ses employés, bien que lui aussi en soit un bien qu'indirect et surement insignifiant.

Quand la conversation téléphonique fut fini le châtain pencha la tête sur le cotés et vida l'eau qui était en trins de chauffer et rangea les boites comme son invité le lui disait puis il vint devant lui en passant ses bras autour de sa taille.

"Tu n'avais pas besoin d'en faire autant tu sais." Déclara le garçon avant d'embrasser chastement Atobe. "Mais merci."

Le jeune homme devait savoir que les pâtes de ce style ne constituait certainement pas le repas le plus sain au monde, n'est-ce pas ? Certes c'était un gain de temps considérable mais il ne fallait pas exagérer, cuisiner un minimum pour se faire quelque chose de meilleur pour la santé n'était pas si difficile ? Bon, au moins il était docile et faisait ce qu'il lui demandait.

Il ne répondit pas à la question de Kenya, ne voulant pas trop s'avancer. Cela faisait la seconde fois qu'il disait quelque chose qui avait une drôle de connotation et il préférait ne pas réfléchir là-dessus. En attendant que son livreur arrive en express, il attrapa sa cravate pour la poser autour de ses épaules. Il la remettrait seulement quand il serait sur le seuil de la porte pour repartir.

"Je devrais même faire plus," répondit Atobe à la remarque. Et il le pensait vraiment. Pour tout ce qu'avait fait Kenya pour lui, lui préparer un simple repas de ses petites divines mains n'était rien. Enfin, c'était un bien grand mot, tout ce qu'il aurait à faire serait de réchauffer les plats dans une casserole ou deux... Mais il n'allait pas laisser le châtain se ruiner la santé avec un plat de si mauvaise qualité. Il devait être fort mal classé dans la liste des repas adéquats pour travailler...

"Non tu ne me dois rien." Insista Kenya.

Le futur médecin ne comprenait pas vraiment ce qu'il avait fait pour que son invité de marque pense que ce qu'il faisait n'était pas encore assez, il l'avait certes ramené chez lui et l'avait soigné mais rien de plus, enfin si il avait cuisiné pour lui à la limite, mais aux dernières nouvelles il ne c'était pas forcé loin de là et avait été très content finalement de passer son Dimanche en si bonne compagnie, car bon leurs partie de jambe en l'air ne comptait pas comme un service rendu mais comme un accord mutuel et consentant donc non vraiment son invité ne lui devait rien du tout, par contre Kenya lui avait promis quelque chose sous la douche, il prit donc son compagnon par la main et le fit s'asseoir sur le canapé et se mit à cotés de lui.

"Je t'avais promis un massage en plus, donc en attendant que ton livreur arrive, profite, c'est pour le repas que tu m'offre." Sourit l'ancien Speed Star.

Doucement le garçon d'Osaka posa ses mains sur les épaules de son partenaire de jeu de la journée et commença donc un léger massage, faisant de légères pressions avec ces pouces ici et là au niveau de la nuque, en vu du repas qu'il allait avoir il pouvait bien faire ça pour lui et surtout, il le lui avait promis mais Shiraishi était arriver sans prévenir et il n'avait donc pas put agir ça sa guise et puis, toutes les excuses étaient bonnes pour toucher encore un peu ce bel homme.

Il n'était pas d'accord. S'occuper d'Atobe Keigo était un honneur pour certain, mais dans ce genre de cas, c'était un service qu'on lui rendait. Il soupira, ne comprenant pas pourquoi le châtain refusait qu'il paie sa dette. Mais s'il ne le prenait pas comme ça, Atobe se convaincrait qu'il aurait commencé à retourner à l'ascenseur...

"Pour le repas ?"

...ou pas. Apparemment son hôte n'avait pas envie qu'il lui doive quelque chose. Il leva les yeux au ciel, ne sachant pas comment répondre à cela et se laissa guider. Bon, il y gagnait quelque chose alors il n’était pas d'humeur à se plaindre. Mais cela résultait de la promesse alors ce n'était pas considéré comme un paiement pour le repas qui était sur le point d'arriver.

Il se laissa se détendre complètement, appréciant le contact des mains du châtain contre ses os et ses muscles qui devaient être plus tendus qu'il ne l'imaginait. Cela faisait un bien fou ! Un réel et pur bonheur. En plus d'avoir un argument de taille entre ses deux jambes, Kenya était un expert de ses deux mains et Atobe en profitait sans discuter. Il eut un soupir de bonheur et il ferma les yeux en expirant pour se détendre. Il se surprenait même à devenir somnolant.

Le jeune Oshitari sourit en voyant ou plutôt en sentant que son invité prestigieux se détendait totalement, et bien si tout le monde pouvait se détendre aussi vite les masseurs seraient tous au chômage technique, quoi que peut être n'était il si zen que quand c'était lui qui le massait? Non c'était impossible, lui n'avait apprit que pendant une année et très peu pratiqué car la Bible adorait en faire lui aussi de son cotés et perdant à chaque fois à pierre papier ciseau il ne pouvait lui en faire que rarement, parfois il en faisait à sa maman quand elle avait des douleurs ici et là mais pas de là à être qualifier d'un professionnel reconnue, il était juste bénévole avec ses amis!

Doucement le châtain passa son visage prés de celui de l'ancien king de Hyotei et vit qu'il somnolait, preuve que son massage c'était quand même pas de la merde, à moins que se soit le contre coup de leurs après midi d'amour passionné? Oui ça devait plutôt être ça. Il stoppa donc ces mouvement et tira un peu plus Atobe contre son torse, caressant le plus délicatement possible ces mèches de cheveux si douce de son amant de la journée, mais la sonnette de son appartement retentit dans un bruit sourd. Kenya se sépara donc à contre coeur de ce bel homme qui semblait c'être du coup réveillé et partit ouvrir, un homme en costume était là debout devant lui avec une poche dans les bras.

"Atobe-sama est il bien ici?" Demanda l'homme très polis.
"Oui oui, entrez." Répondit juste le châtain en laissant l'homme entrer.

Atobe fut réveillé par la sonnette et cela le tira de sa somnolence d'une façon un peu violente. Il était si bien posé qu'il regrettait d'avoir fait demander ce livreur en express. Il aurait dû dire "prenez votre temps, je me fais papouiller avec amour." Des fois, ce n'était pas pratique que ses services soient si rapides. Il aurait préféré rester dans les bras de l'Oshitari encore un moment.
Alors qu'il l'entendait aller vers la porte, il se donna une baffe mentale. A quoi est-ce qu'il pensait là ?

Il se leva, du canapé et rejoignit l'entrée où il accueillit son employé. Celui-ci quand il le vit se courba pour le saluer et Atobe hocha simplement la tête.

"J'ai ce que vous nous avez demandé, patron" dit l'homme.

Atobe prit dans ses mains le paquet qu'il tenait. Son homme de main avait l'air de vouloir poser une question vu tous les coups d'oeil qu'il jetait à son hôte. Il devait avoir deviné ce qu'ils avaient bien pu faire dans cette pièce mais il n'irait jamais jusqu'à le demander à haute et intelligible voix.

"Qu'y a-t-il ?" finit-il tout de même par lui demander.

"Et bien euh... beaucoup se posent des questions. Vous n'avez pas été joignable de la journée. Même si on a été prévenus..."

Il arrivait parfois à Atobe de dire qu'il ne serait pas joignable, et cela se passait généralement lors de ses rendez-vous privés mais ça ne s'éternisait pas plus d'une heure ou deux. Là, ce fut toute la journée où il avait coupé son téléphone et apparemment, cela avait mis toute sa sous-direction en émoi.

Il évita de répondre à la question en se retournant et l'homme haussa les épaules. Tant pis, s'il ne répondait pas. Atobe répondait rarement aux questions privées. Il s'inclina de nouveau et cette fois-ci partit, en saluant l'hôte.

Oshitari le magnifique laissa donc l'homme faire comme bon lui semblait et discuter de ce qu'il voulait avec son invité de marque, de toute façon lui n'avait rien à dire ni à répondre, ça ne le regardait pas l'excuse que donnerait le King sur son absence forcé de la journée, lui tans qu'il ne finissait pas au poste de police pour tentative d’enlèvement avec viole et séquestration d'un homme influent dans le Japon, surement les gens apprendraient qu'il n'était son employer et trouveraient bon nombres d'explication sur le pourquoi de ces actes, un refus de promotion ou un amour depuis le collège refoulé et là il avait eut l'occasion d'assouvir ces désirs pervers!

"Bonne soirée." Conclus le châtain.

Finalement l'homme partit et l'ancien Speed Star referma la porte lentement et doucement, ce gars avait l'air surprit, ça va c'était rien de bien extraordinaire de souhaiter une bonne soirée à quelqu'un, il ne fallait pas qu'il soit étonner pour si peu! En même temps Atobe ne lui avait pas dit au revoir non plus, bonjour l'exemple de politesse! Mais bon ça ne le concernait pas! Le futur médecin s'approcha donc de son superbe invité trop sexy et passa ses bras autour de sa taille, posant son menton sur son épaule droite, cette poche l'intriguait drôlement mais il ne voulait pas l'ouvrir lui même alors que Keigo la tenait toujours.

"C'est quoi dedans?" Demanda l'Oshitari en déposant un bisou sur la joue de son interlocuteur.

"Ton futur repas," répondit Atobe.

Avoir l'Oshitari si proche de lui comme ça lui rappelait décidément trop Yuushi du temps de leur vie à deux. Il arrivait que le brun vienne pour juste l'enlacer comme son cousin le faisait là, il arrivait également qu'il vienne juste le titiller et reparte comme si de rien n'était parce que c'était l'heure de son drama favori à la télévision ou alors il venait et restait assis proche de lui, à simplement le regarder travailler. Atobe avait dû souvent supporter le poids de son regard alors qu'il essayait de régler des affaires sur son ordinateur. Il en avait toujours été déstabilisé.

Dans ces moments-là, il réagissait au bout d'un moment en râlant ou en lançant une pique et le brun rétorquait avec éloquence. Il avait toujours été doué pour riposter. Néanmoins, il ne voulait pas s'y risquer avec Kenya, quand bien même il serait proche de son ex-amant car de la même famille. Ils n'avaient pas cette relation là et il ne voulait pas paraître impoli.

"Je peux ?" demanda-t-il ensuite. Il ne pouvait pas bouger si le jeune homme le gardait comme ça contre lui.

"Tu n'avais vraiment pas besoin d'en faire autant." Déclara le châtain.

Cette proximité était divine, le futur médecin voulait profiter même si ce n'était qu'un plaisir de courte durée, de ce moment de câlin, après tout il allait dormir tout seul ce soir ce qu'il ne faisait jamais après avoir fait une bonne partie de jambe en l'air, donc sa dose de câlin quotidien ne serait pas respecté, peut être appellerait t'il son ancien petit ami pour avoir ce moment de tendresse, après tout Kura aussi adorait ça les câlin time, après tout ils étaient toujours collé l'un à l'autre quand ils étaient en appartement, dos à dos pour réviser, l'un la tête sur les genoux de l'autre pour regarder la télé ou lire, du level de Koharu et Yuuji!

"Oui bien sur, désolé." S'excusa Kenya.

Lentement il lâcha le corps chaud et divinement bien fait de son partenaire du jour, légèrement avec regret et alla prés de la table afin de faire de la place dessus, son classeur de cours prenait un petit peu de place en plus de son bazars habituel constituer de clés, mp4, casque, sac de cours et bien sur porte feuille.

Atobe posa le sac sur la table et sortit ce qu'il en contenait. Il y avait deux trois plats d'assez grandes tailles qu'il avait juste à faire réchauffer en mettant cela dans une casserole ou une poêle. Il ne fallait pas rêver, Atobe était pas des plus doués en cuisine tant qu'il n'avait pas le livre de recette sous les yeux. Et encore, quelques fois, il évitait un peu la catastrophe. Il ne pouvait pas exceller partout et après tout, il n'avait jamais pu vraiment s'entraîner pour cuisiner.

"Tu aurais... une casserole, ou marmite ou je sais pas quoi ?" demanda-t-il, un peu hésitant. "Ou le four c'est mieux," continua-t-il en montrant à Kenya le contenu du plat.

Cela promettait d'être bon, au moins.

Le futur médecin ne savait trop que dire, ce bel homme lui offrait un repas de rêve alors que lui de son cotés n'avait fait que lui donner un médicament contre le mal de tête, vraiment ce n'était pas grand chose, n'importe qui aurait put le faire alors qu'offrir de tel plat ce n'était pas donné à tout le monde, en plus lui trouvait le moyen de râler intérieurement car il n'aurait pas son câlin du soir, quel piètre hôte il faisait vraiment, honte à lui! Il faudrait qu'il se rachète pour ce repas car bon il lui aurait juste offert une barquette de sushi ça aurait été équivalent à ce que lui avait fait pour amélioré sa situation de la veille, mais ce n'était pas le cas.

Ce n'était quand même pas tout les jours que le fils de la famille Oshitari avait l'occasion de manger du rôtis de bœuf déjà couper en tranche et en plus avec ce genre de petits légumes déjà préparés semble t'il. Cela ne faisait tellement pas japonais et lui n'ayant voyager qu'une fois aux USA avec sa famille n'avait pas souvent l'occasion de manger comme les occidentaux, allé parfois une folie va pour une pizza ou un hamburger mais lui n'appelait pas ça de la nourriture étrangère à proprement parlé.

"Mon micro onde ne fait pas four." Sourit Kenya en se levant.

Le châtain prit donc le plat des mains délicates et si habiles de ce bel homme et retourna devant sa cuisinière, une cocotte attrapé avec son couvercle, il mit tout devant, d'abord le rôtis en position comme si il n'avait pas était couper et les pommes de terre sauté aux herbes de quelque chose autour pour les maintenir en place, il ne devait pas faire brûler la viande, sa serait un sacrilège de faire une chose pareil!

"Tu mange avec moi? Manger ça tout seul sa serait moins bon." Demanda le garçon d'Osaka sans regarder le King, totalement gêner d'osé abuser autant en demandant une chose pareil.

En voyant son plat, Atobe se promit un jour d'être bon cuisiner. Il saurait étonner Yuushi qui n'avait fait que se moquer de lui à bon nombre de reprises. Dans une autre vie, il avait du exceller et on avait alors enlever cette faculté à son registre, histoire qu'il ne soit pas si parfait. Ca semblait logique non ? Atobe s'amusait parfois tout seul pour un rien...

Il laissa à son hôte les bons soins de s'occuper de la nourriture, abandonnant l'idée de pouvoir participer plus qu'il ne l'avait fait. Il avait au moins fait une bonne chose, commander...

"Je suis d'accord," répondit-il. Il allait encore abuser de l'hospitalité, mais cette fois-ci, il s'en fichait, il avait fait apporter un plat digne d'un roi et était très fier de son coup. Il allait pouvoir goûter de la bonne nourriture en bonne compagnie, sans se soucier plus de la bienséance que le stricte minimum.

Cependant, il ne voulait pas déranger plus qu'il ne le devrait, sachant que le jeune homme avait à réviser, ses cours entassés dans un coin en étant la preuve.

"Ne te soucies pas de moi pendant que ça réchauffe," osa-t-il dire. "Va réviser tes leçons."

Atobe ne se préoccupait seulement que du bien être de son hôte en lui accordant un bon repas qui serait bon pour se méninges. Il prit alors place sur le canapé, ramassant un magasine qui traînait là pour s'occuper, gardant son téléphone à portée de main pour vérifier et s'assurer qu'il ne se passait rien de grave au travail.

"Super." Sourit Kenya en se tournant.

Un sourire d'enfant était plaqué sur son visage de garçon mature de vingt cinq ans. Il ne pensait vraiment pas qu'Atobe allait lui dire oui si facilement, sans demander d'autres raisons que celle qui lui avait donné et qui n'était pas tellement crédible au fond, le convaincre avait été bien plus facile qu'il ne l'avait cru et c''était tans mieux d'ailleurs, du coup il ne pouvait pas s'empêcher de sourire bêtement comme il le faisait, se laissant le droit d'imaginer que son invité prestigieux souhaitait passer un peu plus de temps en sa compagnie, ce n'était surement pas le cas mais il avait le droit de rêver lui aussi!

Le châtain d'Osaka observa son magnifique invité partir sur le canapé et prendre un magazine au hasard parmi ceux qui étaient entassé sur l'étagère inférieur de la table basse, heureusement qu'il n'avait pas de porno, ça aurait fait tâche tiens! Quoi que la réaction de l'homme d'affaire aurait put être très drôle à voir. Mais non, Kenya n'avait que des magazines de médecines ou de sport, pas de place à la rêverie ou très peu! Le tout serait prêt d'ici quinze petites minutes, le cuisinier en herbe attrapa donc son classeur avec un cahier vierge et un stylo et s'assit sur le canapé, collant juste son épaule contre la sienne.

"Tu dois te dire que j'suis chiant à être aussi tactile." Lança Kenya en ouvrant le classeur et commençant à recopier certaines choses dans le cahier.

Au moins son idée avait été acceptée. Se mettant à l'aise sur le canapé, Atobe s'enfonça un peu histoire de bien se placer. Il ouvrit le magasine et commença à le feuilleter. Il s'intéressant facilement à tout alors il se perdrait assez rapidement dans la lecture sans voir le temps passer, laissant tout le loisir à l'étudiant de réviser ce qu'il devait pour son contrôle surprise du lendemain, c'est ce qu'il avait cru comprendre de la conversation téléphonique.

Il fut surpris que le jeune homme le rejoigne sur le canapé, se collant légèrement à lui. S'il avait été à sa place, il aurait plutôt travaillé sur le bureau où il aurait eu largement plus d'espace pour s'étaler mais il fallait croire qu'ils n'avaient pas la même conception des choses pour les révisions.

Sa question le surprit tout autant.

"Après cette après-midi, tu te plains d'être tactile ?" souleva-t-il. Ils avaient eu des contacts bien plus approfondis pour qu'il se plaigne de cela maintenant. S'il n'avait pas voulu que Kenya le colle, il n'aurait jamais accepté tous ces câlins et baisers et serait parti de longtemps. n'était-ce pas évident que ça ne le dérangeait pas réellement ? Ou fallait-il qu'il mette mot là-dessus ?

"Je ne me dis pas ça," répondit-il alors au futur médecin. Et pour affirmer ses dires, sa main alla ébouriffer les cheveux du châtain.