[Prince of Tennis] [M] Le collier des aveugles

Atobe ne put s'empêcher de rire légèrement pour lui-même en entendant la réponse de Kenya. Dans le genre difficile à vivre, Yuushi était un peu compliqué effectivement. Ils avaient testé la collocation pendant un temps mais cela s'était terminé au bout d'un an. Ils avaient à peine dix-neuf ans et ne pouvaient pas se passer de se disputer s'ils étaient dans les mêmes pièces toute la journée durant. L'ex-King était alors retourné dans un appartement de la famille alors que son amant emménageait cette fois-ci avec un ex-membre de leur équipe de tennis.

Atobe l'avait toujours mal pris mais ces deux-là s'étaient toujours très bien entendus alors leur vie à deux avait surement été beaucoup plus reposante pour Oshitari que quand il était avec lui.

Et puis, peu de temps après, Atobe avait commencé à suivre son père dans son travail et alors il aurait été impossible pour eux deux de continuer de vivre ensemble.

Peut-être que tout cela était pour le mieux, finalement.

"Pardon ?" Atobe cligna des yeux plusieurs fois. Il s'arrêta de marcher et regarda Kenya qui continuait sans s'être aperçu de sa réaction. Alors Atobe le rattrapa rapidement. "Il... t'a parlé de... nous ? De quoi es-tu au courant ?" Il soupira. "Mais de quoi je me mêle," finit-il par dire en grommelant. Il engueulerait sans faute Yuushi quand il le verrait.

En même temps Kenya avait tellement souvent entendu parler d'Atobe que son esprit devait le censuré, au collège c'était toutes leurs aventures et surtout quel bon capitaine il faisait malgré le fait qu'il soit narcissique, égocentrique et parfois insupportablement beau, ensuite au lycée c'était olala qu'il a prit de la maturité, il est mieux formé aussi il lui faisait envie. Finalement ils avaient été ensemble et là c'était du Keigo à tout les repas sans oublier leurs disputes, a ça ouais demander à Kenya d'être d'accord avec lui au sujet d'une dispute parmi tans d'autre ça aussi il avait pas arrêté. Donc forcément son esprit avait du faire une over dose, lui n'avait pas tans parler que ça de lui et Shiraishi, bon sa n'avait duré que six mois mais voila, il ne l'avait pas pompé avec ça!

Un rire s'échappa de la bouche de l'ancien joueur de double en écoutant son chef grommelait, boulette il ne semblait pas au courent que Yuushi lui racontait leurs vie de couple, ah tiens ça c'était pour la fois ou il avait manger le paquet de gâteau au chocolat au lait, l'ancien King allait surement lui passer un énorme savon! Mais la réaction de l'ancien joueur de Hyotei était relativement très drôle, donc lui en simple être humain ne pouvait s'empêcher de rire.

"Oui je savais tout de votre vie, sauf au lit, là j'avais que les grandes lignes." Continua de rire Kenya.

Malgré lui, Atobe s'empourpra. Il fallait dire que quand un "inconnu" connaissait toute votre vie dans les moindres détails jusqu'aux petits insignifiants et horriblement gênants, il y avait de quoi être honteux. Ainsi Kenya savait tout de lui... quelle image le grand Atobe Keigo pouvait-il lui donner alors ? Pas ma meilleure possible car avec Yuushi, il s'était beaucoup disputé pour des choses idiotes. Comment son ex-amant avait-il pu faire ça ? N’avait-il honte de rien ?

Sa tête commençait à lui tourner.

Atobe cherchait un moyen rapide de se remettre les idées au clair. Là, il perdait tout ce qui faisait sa prestance à être autant en panique. Il inspira et expira un grand coup.

"Encore heureux," ne put-il s'empêcher d'ajouter. Si Yuushi avait même raconté leurs parties de jambes en l'air, alors Atobe aurait pu aller se jeter d'un pont, dignité envolée. "Et arrête de rire..." Le King était tout de même désespéré. Alors il regardait de l'autre côté de la route, histoire d'avoir un point sur lequel se focaliser, même s'il n'avait rien d'intéressant.

Pour aller jusqu'à chez les Oshitari, Kenya lui faisait emprunter des rues qui évitaient les axes principaux. Alors il rassembla son sérieux et fit attention à la route malgré la douleur qui commençait à s'insinuer dans son crâne.

"Pardon pardon votre majesté." Rit encore plus le châtain.

Non mais c'était impossible de ne pas rire, plus quelqu'un demander de faire silence moins les gens y arrivaient, là c'était exactement pareil, sa crise de rire se serait arrêté toute seul comme une grande si Atobe n'aurait pas demander qu'il cesse, mais voila il l'avait fait et donc Kenya ne pouvait que continuer, le pauvre ancien roi, au fond il le comprenait un peu, sa devait être gênant que quelqu'un sache tout de soit alors que cette personne n'était qu'un inconnue. En même temps ce n'était pas de sa faute à lui, si Yuushi ne parlait jamais de lui à personne de son équipe et cela même à l'époque du collège!

Mais finalement son petit fou rire se calma toute seul, tans qu'il ne regardait pas l'ancien King de Hyotei qui semblait gêner de la situation sa allait. Mais il avait un charme différent quand il était gêner, sa lui allait bien aussi, comme l'avait dit Yuushi au passage mais ça chut, il n'allait pas non plus en rajouter une couche. Il ne voulait pas non plus que Yuushi se fasse tuer, il l'aimait beaucoup quand même malgré toutes leurs disputes. Finalement ils furent arrivé devant l'immeuble de Kenya qui se tourna vers Atobe en souriant.

"C'est la deuxième à droite, au bout de la rue, tu ne peux pas la loupé c'est la dernière au bout de l'impasse." Expliqua le châtain.

"Très bien, merci," répondit Atobe en essayant de visualiser la route. Néanmoins à cause du peu d'éclairage il ne voyait pas trop où se trouvait la fameuse deuxième à droite. Profitant du fait qu'il ne soit pas face à Kenya, il s'autorisa à se décrisper un peu. Sa tête le lançait horriblement depuis le milieu de la soirée. Il se demandait même si ça ne faisait pas plus de temps qu'il était dans cet état, proche de l'épuisement total.
Se massant les tempes rapidement, il eut l'impression de dissiper un peu les effets du martèlement incessant qu'il y avait dans son crâne.

"Sur-ce, bonne fin de soirée." Atobe fit un léger geste de la main et se retourna pour s'enfoncer dans la rue mais alors qu'il commençait à faire deux pas, il sentit ses jambes se dérober et in extrémis, il réussit se tenir au mur pour éviter la chute sur le sol, jurant intérieurement.

Le futur médecin Oshitari Kenya sourit à Atobe et tenta de se tracer le chemin dans sa tête, pour être sur de ne pas raconter de bêtises plus grosses que lui qui feraient se perdre Atobe dans la ville d'Osaka. Yuushi lui en voudrait surement beaucoup et son patron du bar si il venait à l'apprendre lui trancherait surement la tête, quoi que juste de savoir qu'il avait oser faire un bout de chemin avec le grand chef lui vaudrait surement un interrogatoire et surtout des réflexions de la part des autres host comme Ren, il aurait beau leurs dire qu'il ne c'était rien passer entre eux qu'ils ne le croiraient pas et augmenterait le niveau des plaisanteries de mauvais goûts pour lui rendre la vie impossible.

"A toi aussi Atobe." Lança Kenya en souriant.

L'ancien Speed Star regarda donc Atobe s'éloigner pendant qu'il cherchait son passe pour pénétré dans son immeuble, son sac c'était vraiment la France après la guerre, un vraie bordel, impossible de mettre la main sur ce foutue passe. Finalement il le trouva et vit par terre les clés de voiture du King. Merde il fallait qu'il lui rende quand même. Il les ramassa donc et partit sur les traces d'Atobe et quand il arriva dans la ruelle le vit appuyé contre le mur.

"Atobe?! Sa va pas?" cours pour être en face d'Atobe "Tu te sens mal?"

Atobe fut surpris de voir Oshitari arriver. Il se redressa, une main toujours posée contre le mur. Impossible de montrer à quelqu'un qu'il ne sentait plus d'attaque. A croire que le silence de la rue lui avait fait comprendre à quel point sa vie était mouvementée et sans repos. Ses oreilles sifflaient du bruit qu'elles avaient toujours entendu chaque jour depuis cinq années. Un bruit continu de gens parlant, criant, du bourdonnement incessant du travail et du manque de sommeil...

"Ca va..." souffla-t-il simplement. Mais il fallut croire que son corps n'était pas d'accord et qu'il avait décidé de protester. Alors qu'Atobe voulait avancer, il ne parvint plus à voir correctement en face de lui et sa vue se brouilla instantanément. Le noir l'envahit et il tomba simplement inconscient, dans les bras d'Oshitari.

"T'es sur? Parce que bon on dirait p....."

Oshitari le magnifique n'eut point le temps de finir sa phrase qu'il vit l'ancien petit ami de son cousin adoré lui tomber littéralement dans les bras. Il le rattrapa donc de justesse en évitant de tomber lui aussi. Ok sa dit que sa va et après sa fait un malaise! Non mais les gens ils ne pouvaient pas arrêter d'être dans le dénis quand ils étaient pas bien? Voila comment sa finissait souvent, bande d'enfants va, il faut arrêter les gamineries et faire attention à sa santé aussi de temps en temps, les pires patients du monde étaient ceux qui ne voulaient pas le reconnaître d'après son père, et bien oui là Kenya ne pouvait que lui donner raison.

Pour être honnête l'ancien Speed Star ne se sentait pas d'amené Atobe son patron jusqu'a la maison familiale, non tout seul c'était rapide et facile, mais là avec un garçon dans les bras il rigolerait beaucoup moins, surtout que les gens le regarderaient de manière étrange. Non son appartement c'était le mieux, en espérant que l'ascenseur avait été réparer comme c'était prévu qu'il le soit dans la journée. Il passa donc l'un de ses bras autour de la taille de son patron, et l'amena tans bien que mal jusqu'a son immeuble, par miracle une voisine sortait à ce moment là et lui teins la porte.

"Votre ami va bien oshitari-kun?" Demanda la voisine inquiète.
"Oui, il a trop bu, je vous jure ces jeunes." Plaisanta Kenya en entrant dans l'ascenseur.

Sa gentille voisine d'immeuble rit et reprit son chemin quand à lui il appuya sur le bouton, Atobe n'était pas aussi léger que ces petites amies d'habitude dis donc, bon en même temps il était encore relativement musclé en vu de ce qu'il sentait en le tenant par la taille, pas de poignets d'amour et puis il ne faisait pas un mètre soixante. Après un dur labeur le châtain déposa enfin son patron sur son canapé. Non il ne pouvait pas le monté sur son lit deux places maisanine, là il se sentait pas de le faire.

Atobe eut une grosse nuit pleine de rêves étranges dont il ne se rappela rien à son réveil. Après quelques minutes à gigoter sur il-ne-savait-pas-quoi où il se sentait fort inconfortablement positionné, il ouvrit un premier oeil, suivi d'un second. Il mit quelques temps avant de se remémorer de la veille. Il n'avait aucun souvenir après avoir été accompagné par Oshitari Kenya jusqu'à un croisement et qu'il lui indique sa route...

"Mais où est-ce que j'ai débarqué ?" songea-t-il en regardant les alentours. Il voyait en face de lui la fenêtre d'une chambre inconnue. Elle donnait vue sur le centre-ville et accueillait formidablement le soleil. L'endroit était propre et rangé avec quelques cadres photos ici et là et... là... en face de lui... un espèce de lézard dans un vivarium. Atobe approcha son visage de la bestiole. Un iguane était tranquillement posé, profitant du soleil avec un bonheur incomparable. Que foutait un iguane ici ?

Vu la qualité de l'appartement, il ne devait pas être à la demeure Oshitari.

"Bon sang ! Yuushi !" Se réveillant soudainement, le jeune directeur chercha son portable autour de lui quand sa tête se remit à lui tourner. Il dut s'arrêter rapidement et se rasseoir sur le canapé en se la tenant. Bon sang, mais que lui était-il arrivé ?

Oshitari le magnifique regarda Atobe allongé et lui retira sa cravate ainsi que sa veste, il serait plus à l'aise surement, quoi qu'il n'était pas sur qu'une personne évanouis ressent la sensation de confort, vu que sa ne lui était jamais arriver il ne saurait le dire. Puis il se leva et donna donc à manger à sa fifille qui se baladait dans l'appartement, vu que son patron était là il allait devoir la remettre dans son vivarium car bon, peut être que lui la trouvait magnifique sa fifille mais l'autre garçon risquait d'avoir une attaque si il se réveillait avec elle sur son torse. Oui c'était probable, même Shiraishi avait hurler au réveil plus d'une fois, sa va pauvre bête elle faisait pas exprès d'avoir une beauté si particulière que personne ne la comprenait à par lui.

Après que sa fifille d'amour qu'il aimait eut sa nourriture le jeune Oshitari se fit chauffer son pot de ramen pendant qu'il cherchait une couverture pour le malade sur le canapé avec un deuxième coussin, oui il serait mieux que à même sur le canapé le pauvre. Après avoir couvert et mieux installé son invité de fortune l'ancien Speed Star mangea, partit à la douche, mangea son biscuit au chocolat et déposa sur la table basse un verre d'eau pour en cas si Atobe se réveillait pendant la nuit.

"Bonne nuit Hélène." Dit Kenya avant posant sa fille adoré dans son vivarium.

Sans faire de bruit le jeune Oshitari partit dans son lit, maudissant l'échelle qui était trop dur à monter quad il était fatiguer. La nuit fut pleine de rêves.... Pas net, oula sa devait être le fait d'avoir Atobe chez lui pas possible, il en faisait jamais en rentrant du travail d'habitude! Lentement l'host descendit de son lit après avoir un peu comaté, il avait cru entendre Atobe bouger. Une fois en bas il put voir que oui, il était bien réveillé. Kenya enfila un jean histoire de et vint devant le canapé.

"Bonjour Atobe." Tendit le verre d'eau avec un médicament pour la tête.

Ne trouvant pas son cellulaire sur lui, il remarqua qu'on lui avait retiré quelques vêtements. Empêchant une quelconque rougeur d'apparaître sur ses joues, il se mit alors à chercher des yeux ses habits qu'il finit par trouver tout simplement sur le dossier du canapé. Il en extirpa alors son téléphone portable.

Quand il aperçut le propriétaire des lieux dans son champ de vision, il releva la tête vers son hôte, un peu hébété. Il prit le verre aimablement tendu ainsi que le médicament qu'il fixa un moment. "Merci..." Alors il était chez Kenya ? Atobe mit un temps avant de réaliser vraiment la chose. "Qu'est-ce qu'il s'est passé ?" demanda-t-il alors qu'il mettait le médicament sur sa langue et qu'il l'avalait avec l'eau. Il espérait que les effets soient rapides.

Il se sentait encore très fatigué et après son expérience de se lever, il avait compris qu'il lui fallait mieux rester assis voire même allongé. Il posa son dos contre le dossier du canapé ouvrant son téléphone professionnel d'une main, celui pour ses appels privés sur ses genoux. Il voulait d'abord s'assurer que le travail allait bien. Il clignotait, lui indiquant qu'il avait reçu messages ou appels, ce qui se confirma quand l'écran s'éclaira.

"Tu as fais un malaise dans la rue, je t'ais ramené ici. Fin de l'histoire." Raconta le garçon en baillant.

L'ancien Speed Star prit place sur la table basse et ouvrit le vivarium, mettant sa main dedans afin que sa fifille d'amour puisse monter dessus, lentement mais surement, avançant sans faire attention à Atobe, pour finalement être sur l'épaule de son propriétaire. Il se leva alors histoire pour se prendre quelque chose à boire et surtout à manger, il avait faim comme toujours, il attrape une portion individuel de jus de fruit et un paquet de gâteau au chocolat pas encore ouvert, il reprit place sur la table basse posant tout à cotés de lui, toujours sa chère et tendre sur son épaule, d'ailleurs elle remarqua la présence d'Atobe enfin et le fixa quelques instant puis redescendit jusqu'a son vivarium pour faire bronzette.

Le jeune homme futur médecin par contre n'était pas d'accord avec le fait que son patron quatre soir par semaine commence à regarder ces messages. Non il devait se reposé et c'était bien connus que les écrans de téléphones ainsi que leurs ondes étaient néfastes pour la santé. Il posa donc son petit déjeuner à cotés de lui et se leva lentement, subtilisant le première téléphone d'Atobe sur ses genoux et le second dans ses mains.

"Tu te repose, ces trucs là vont pas t'aidé à te rétablir." Grogna Kenya.

Sans rien ajouté le châtain ouvrit l'un des téléphones et enleva la batterie tout en reculant du canapé. Il posa le téléphone vide sur la table à manger et lança la batterie sur son lit, le second c'était un peu plus chiant, un i phone sa ne s'ouvrait pas pour retiré la batterie, il fallait donc qu'il retire la SIM, que ne ferait il pas pour un malade. Kenya continua de reculé jusqu'a être prés de sa porte d'entrée et attrapa ces clés ou étaient accroché un petit pic, il remercia Zaizen intérieurement de le lui avoir offert, il lui avait souvent servit mine de rien. Il retira donc la SIM et la mit dans sa poche, posant le téléphone prés de ses clés.

"Maintenant je te les rends si tu veux, mais ils te servirons plus trop." Annonça Kenya en souriant.

Atobe répondit rapidement aux premiers mails de ses collègues lui demandant de l'aide, il soupira quand il se rendit compte qu'il allait avoir besoin de rentrer à l'hôtel pour sortir son ordinateur et trouver les dossiers dont il était fait référence. Et il devait absolument donner ses résultats pour le club d’hôtes… Mais plus urgemment, il devait s'excuser auprès de Yuushi. Comme c'était Oshitari qui l'avait hébergé pour la nuit, il devait sûrement déjà être au courant. Il allait devoir aussi trouver une compensation. Il demanda donc à un de ses employés de trouver un petit cadeau au prix déraisonnable pour la famille.

Il allait répondre à un autre email quand il vit ses objets personnels se faire enlever d'entre ses mains.

"Qu'est-ce que tu fais ?" fit-il d'une voix plutôt froide. Pour qui se prenait cet étudiant ? Ils avaient beau se connaître, rien de ça ne lui était permis. Il allait râler quand il s'arrêta pour fixer le manège de Kenya. Son portable se retrouva sans batterie et le second sans carte SIM. Atobe était choqué et ne trouva rien à répliquer sur le moment.

"Je ne veux rien savoir," finit-il pas dire, se reprenant. "Ce sont mes outils de travail, je ne vois pas pourquoi tu te permets de me les prendre. Ma santé va très bien, redonne moi tout ça !"

Il tendit la main, prêt à retrouver ses biens.

Mais c'est qu'il mordrait!? Le châtain aux yeux bleu eut une image assez humoristique d'un Atobe Keigo avec des oreilles de doberman en trins de lui montré les dents, oui c'était débile mais il était neuf heure du matin, il avait donc le droit de faire des petits excès dans sa tête, de toute façon personne dans le coin n'était comme le mec en fauteuil roulant dans x-men, donc aucun risque qu'on se moque de lui pour son trop pleins d'imagination qui étaient il fallait le dire remplis par des dessins animé pourrie qu'il mettait en fond sonore parfois quand il cuisinait, voila c'était la faute de la société si il imaginait Atobe en chien méchant!

"Tu t'es évanouis dans mes bras hier soir, ta santé va mal je dirais." Rétorqua l'étudiant.

Mais bon, il semblait y tenir grandement le roi trop arrogant, l'host en repos décida donc de lui accordé ce petit caprice. Mais juste pour cette fois. Il reprit donc la carte SIM et la lança sur son lit en souriant, das son état Atobe ne risquerait pas de pouvoir allé la récupéré avec la batterie de toute façon. Il s'avança donc en reprenant l'autre téléphone sur la table ) manger et les tendis à son invité improvisé, tout fière de son oeuvre.

"Tiens, je te les rends vu que tu insiste." Rit le garçon.

Le directeur referma ses mains sur ses téléphones, fusillant Kenya du regard pour qu'il arrête de se moquer de lui. Il lui ferait passer l'envie de jouer avec lui une fois qu'il serait rétabli, il le jurait. Mais le fait étant qu'il avait pris soin de lui la nuit dernière, il devait éviter d'être trop impoli. Le jeune homme l'avait ramené chez lui et pas simplement abandonné sur la route ou dans un hôpital quelconque. Sa réputation n'était donc pas entachée par ce geste et quelque part, il l'en remerciait.
Mais il ne pouvait décemment pas le couper du reste du monde.

Regardant derrière lui, il se résigna à l'idée d'aller chercher ce qui lui manquait dans le lit en hauteur. Il avait déjà du mal à tenir sur ses deux jambes...

Il soupira, abandonnant. "Très bien, je vais définitivement prendre ce dimanche dans mes jours de congé. Content ?" lui dit-il en claquant de la langue.

Il était frustré de ne pas pouvoir regarder ses emails. Est-ce que Kenya se rendait compte de ce que c'était que de diriger une entreprise ? Heureusement encore que la veille, il avait délégué le principal du travail à ses collègues.

"Oui, je dirais même que c'est LE plus beau jour de ma vie." Ironisa Kenya.

C'était trop dur. Le jeune Oshitari ne put s'empêcher d'étouffer un petit rire, il avait vaincue le capitaine de Hyotei dans un domaine, Shiraishi allait être fière de lui, Yuushi surement le détester comme jamais mais qu'importe. Il avait fait plier à sa volonté son patron, sa c'était quand même la grande classe, il s'en vanterait des années entières d'ailleurs, à moins que le dindon de la farce se venge et le fasse assassiné, ça aussi c'était possible en vue du compte bancaire qu'il devait avoir, pas grave, il fallait qu'il en profite tans que c'était possible!

Mais il était temps de passer aux choses plus sérieuses. Le futur docteur mamour qu'il allait devenir devait faire son devoir! Il prit donc place sur le canapé à cotés d'Atobe et posa sa main sur son front et l'autre sur le sien, il n'avait pas de fièvre en tout cas, c'était déjà ça. Puis il prit le poignet du garçon le serrant légèrement, appuyant ses deux pouces sur l’intérieur du poignet et compta dans sa tête, c'était pas très vif tout ça malgré que l'ancien King respirait normalement. Surement un petit soucis de tension du au surmenage et à la fatigue. Il ne voyait pas trop juste comme ça ce qui aurait put causé une telle chute.

"Tu te repose pas assez il faut croire." Fit remarqué le châtain.

Kenya soupira, pourquoi les gens ne faisaient ils pas plus attention à leurs sommeil? Ils étaient tous inconscient il fallait croire. Il se pencha alors pour attraper le paquet de gâteau et le posa sur les genoux de son patron quatre jours par semaines, il n'avait pas de meilleurs chose sucré à lui proposé sur le coup. Sans compté qu'avec ce qu'il avait put voir sur ces ongles il devait aussi manqué de calcium, et son regard était bien sombre preuve qu'il manquait de fer.

"Nourris toi, du sucre sa te feras du bien." Déclara Kenya.

L'ancien Speed Star semblait vraiment confiant dans ce qu'il faisait. Depuis qu'ils avaient quitté le lycée il y a cinq ans, il exerçait la médecine alors c'était plutôt normal qu'il puisse faire des diagnostiques précis et rapides. Surtout pour du simple surmenage. Mais Atobe connaissait déjà tout ça, son médecin lui avait répété lorsqu'il le forçait à venir à son cabinet pour se faire ausculter : "Vous manquez de sommeil, vous devriez prendre le temps de vous reposer. Et mangez plus, évitez de sauter des repas. Vous avez de l'argent, prenez des vacances à la campagne, l'air frais vous fera du bien..." Tout ça, il l'avait entendu il ne savait combien de fois et jamais il ne l'avait fait.

Il s'en voulait maintenant. Simplement parce que cela lui avait fait perdre connaissance dans les bras d'un inconnu...

"Je travaille..." répondit Atobe. "Je n'ai pas le temps de prendre beaucoup de repos. J'ai une entreprise et plus de dix mille salariés à faire travailler." Il ne cherchait pas spécialement d'excuses mais posait les faits.

Il regarda en haussant un sourcil le paquet de gâteaux bons marchés posés sur ses genoux. Il se fichait de lui ? Il croyait vraiment qu'il allait manger ça ? La moindre des choses aurait été de lui donner un plat cuisiné de lui-même ou alors des gâteaux d'une boutique un peu plus réputée que la marque du peuple.

"C'est pas une raison, sa va être de plus en plus souvent et le temps que tu perdras a t'en remettre sera bien supérieur à celui que tu aurais du prendre pour te reposé." Lança Kenya en soupirant.

Ces hommes d'affaires c'étaient tous les mêmes vraiment, oui c'était bien de prendre un temps incalculable pour le bien de son entreprise et de ce fait de ses employés, mais ils oubliaient toujours de prendre soin de leurs propre santé, sautant des repas, accumulant les réceptions pleins de petit four et surtout de champagne, l'état du foie de ces hommes devaient être horrible à voir vraiment. Ces gens là avaient beau avoir de grandes responsabilités, ils étaient humain comme les autres et surtout encore plus stupide que la moyenne quand il s'agissait d'eux même.

Le jeune Oshitari se pencha en avant pour attraper sa brique de jus de fruit individuel et s'adossa de nouveau contre le dossier du canapé, buvant sa boisson à la paille. Par contre soit Atobe était débile et ne savait pas ouvrir un paquet de biscuit soit il était débile et n'avait pas comprit ce qu'il lui avait dit. Les deux hypothèses étaient plausibles au fond. Il reprit donc le paquet et l'ouvrit puis le reposa sur les genoux d'Atobe le grand..... Le grand.... Le King... King donc roi... Roi donc goût de luxe.... Halala la bonne blague si c'était ça.

"Si j'avais su que tu me tomberais dans les bras si facilement j'aurais acheté mieux désolé, tu vas devoir te contenté de ça." Sourit Kenya en remettant la paille dans sa bouche.

Silencieusement, Atobe se demandait si son "sauveur" ne le prenait pas pour un imbécile. Il finit par prendre le paquet et s'essaya à ces gâteaux. Tant pis, il n'avait pas le choix. Il aurait préféré les pâtisseries de sa petite boulangerie qu'il avait pu tester quelques jours plus tôt, avant de venir à Osaka, mais ce ne serait pas pour aujourd'hui. En fait, il n'avait même pas faim. Il était encore fatigué et le cachet n'avait pas encore fait ses effets. Mais suivant les prescriptions gratuites du jeune homme, il ne dit rien et goûta ces gâteaux. Le goût était particulier mais ça irait.

"Est-ce que je pourrais au moins avoir quelque chose pour prévenir Yuushi ?" dût-il demander après avoir fini de manger. Il n'avait pas eu le temps de prévenir son ancien amant en personne.

Le jeune Oshitari sourit en voyant que son premier patient fortuné mangeait finalement un des gâteaux, sa va il fallait pas faire le difficile, surtout qu'ils étaient trop bon ceux là, peut être n'était-il pas objectif en disant cela? Oui au fond sa devait être ça, il mangeait tellement que son corps avait apprit à tout aimer et puis le chocolat c'était quand même trop bon! Ceux là avaient un goût super et en plus ils étaient pas chère et ça aussi c'était un gros avantage. Mise à part avec Shiraishi et encore c'était rare, il n'allait jamais manger de super gâteaux dans de super pâtisserie, non il se contentait d'en manger lors des anniversaires.

"Oui bien sur." Répondit Kenya.

Là si c'était pour prévenir Yuushi qu'il était en vie il n'y avait pas de problème pour qu'il utilise un téléphone mais pas pour travailler ou regarder ces mail. L'ancien Speed Star se leva donc et alla cherché son téléphone portable qui était en haut de son lit sur une étagère, il redescendit, non il était pas en haut, merde. Il regarda alors sur son bureau ou en tout cas dans le bordel qu'était son bureau, non plus...... Soudain révélation, il courut et chercha dans le placard à gâteau, trouvé!!! Il se rassit alors l'air de rien et tendit son téléphone à clapet non tactile à Atobe.

"Tiens, mais je te préviens, on capte mal ici." Déclara le châtain en prenant un gâteau.

Atobe haussa un sourcil quand il vit où était rangé le cellulaire de Kenya. Le placard ? C'est qu'il avait le réveil difficile pour le poser là ? Un jour, il le retrouverait dans le congélateur... Cela mis à part, il avait eu l'espoir que l'ancien Speed Star lui rende toutes ses affaires quand il l'avait vu monter à l'échelle de son lit mais l'avait perdu bien rapidement. Il ne fallait pas trop en demander au docteur apparemment... Tss. Il prit alors le téléphone et le regarda un moment, comme s’il redécouvrait une technologie ancienne. En fait même, ça l'était.

"Préviens-le pour moi," répondit-il simplement en tendant l'appareil, ne voulant pas avouer qu'il ne savait guère utiliser cet engin bizarre.

"Comme tu veux." Répondit Kenya.

L'ancien joueur de double de Shitenhouji reprit son téléphone et alla en vitesse comme toujours dans son répertoire afin de créer une nouvelle discussion avec son cousin adoré qui était ranger dans ses contact favoris avec Shiraishi, d'ailleurs ils n'étaient que deux dans cette catégorie, c'était plus qu'être V.I.P à ce niveau là! Il réfléchis quelques instants à quoi écrire, il ne voulait pas mettre en colère son cousin qui était relativement parano quand on parlait de son ex. Il fallait qu'il trouve les bons mots pour ne pas l'inquiétais.

"Je ne sais pas quoi lui écrire, il va s'inquiétais en sachant que tu envois un message de mon téléphone." Expliqua le châtain.

S'inquiéter ? S'il lui disait tout ce qui s'était passé dans un l'ordre où se sont passées les choses, il n'y aurait aucun problème non ? Pourquoi diable s’inquiéterait-il ? Ils n'étaient plus ensemble. Yuushi avait peur de quoi ? Qu'il se tape son cousin ? Bonjour la confiance. Même si Atobe n'avait plus rien à promettre à son ex-coéquipier de tennis, il savait se tenir par rapport aux gens dont il avait droit de partager le lit.
Non pas que le Oshitari lui déplaisait. Physiquement, Kenya était bien foutu et avait apparemment gardé sa ligne, mais question famille, il avait déjà donné.

"Bonne raison pour me rendre mon téléphone alors !" glissa Atobe, non mécontent de cette idée.

Il ne fallait pas froissé Yuushi, avec le temps il avait prit du caractère et ne laissait plus aussi facilement passer les choses et puis bon il n'avait pas arrêter de dire qu'Atobe c'était pas n'importe qui pour lui, donc lui balançait comme ça, salut ton ex a eut un malaise je l'ais prit chez moi a la sortie du bar d'host! Normalement il allait s'énerver et débarqué chez lui comme un dingue et pas content et là ils allaient devoir se disputés voir comme une fois en venir aux mains, bon c'était arrivé qu'une fois dans la maison familiale, et leurs pères respectifs les avaient séparés heureusement, ils avaient reprit leurs relations se jurant que sa n'arriverait plus.

"Non, tu l'écris avec le miens." Sourit le châtain en tendant le téléphone à Atobe.

Le jeune homme laissa le téléphone dans la main de son malade richissime, non sa stratégie pour récupérer ses téléphones ne fonctionnerait pas avec lui, oui il avait été décoloré blond à une époque mais sa ne faisait pas de lui un abruti fini pour autant, non il ne les lui rendrait pas de toute manière, il n'allait pas flanché comme ça.

Il aurait essayé... Résigné, Atobe reprit le téléphone et commença à rédiger son message. Il n'avait aucune idée de comment présenter ça mais si Kenya ne l'avait pas prévenu la veille, il devait faire une crise et en ferait une dès qu'il recevrait un message. Une fois qu'il eut terminé, il appuya sur le bouton d’envoi et redonna le téléphone à Kenya. Il était certain que Yuushi ne tarderait pas à rappeler, cherchant la confirmation de la présence du King ici.

Une fois cela fait, il se remit correctement dans le canapé. Maintenant il devait attendre. Ses téléphones étaient ici, alors hors de question de partir sans les avoir dans les poches. Peu importe que Kenya soit de la famille Oshitari, il ne pouvait simplement pas faire ça.
Alors il devait attendre, abuser de l'hospitalité du châtain et patienter.

"Comment s'appelle ton iguane ?" demanda-t-il pour faire la conversation. Il avait définitivement abandonné l'idée de récupérer ses biens.

"Je pense qu'il va pas tardé à appelé." Déclara le châtain en récupérant son téléphone.

A moins qu'il soit en stage d'observation vu qu'il ne l'avait pas fait pendant les vacances? Bon qu'importe sa ne déranger pas le jeune Oshitari d'avoir Atobe chez lui, tans qu'il ne disait rien de vexant sur la taille de l'endroit, il n'aurait pas des envies de meurtres, mais il doutait que l'ancien King ne tente de dire quelque chose comme cela, il était bien élevé et donc respectait les biens des autres, du moins c'était ce que Yuushi en avait dit, si il faut dans sa tête il pensait que Kenya vivait dans un trou à rat.

Le futur médecin posa donc son téléphone sur la table basse et laissa la main posait dessus pour que l'amour de sa vie monte dessus. Il la ramena donc vers son visage et appuya son nez contre le sien en souriant lui la laissa venir sur son épaule. Kenya se pencha et attrapa un paquet de fruit sec et l'ouvrit pour nourrir sa fifille adoré. Sa tombait bien Atobe décida de parler d'elle.

"Elle s'appel Hélène, et elle à déjà douze ans ma chérie." Répondit Kenya en souriant. "Je ne sais pas pourquoi, je t'imagine bien avec un persan toi."