[Reborn] [K] The Favourite Flower Choice ~ Ohanami

Titre du rp : The Favourite Flower Choice ~ Ohanami
Genre : Fluffy bis XD
Fandom : Katekyoushi Hitman Reborn
Pairing : 10051 alias Byakuran x Irie Shoichi
Rating : Pour le moment, K+
Disclamer : Néant.

Notes :
- Taahoma fait Irie Shoichi
- Azili fait Byakuran

La cloche sonna bruyamment et tout de suite, les élèves se levèrent. La porte de la classe s’ouvrit et tous sortirent si bien qu’en deux minutes, il ne resta que deux élèves avec le professeur. Un des deux jeunes hommes montrait un passage de son cours et l’adulte répondit aux questions avec entrain. C’était la routine que ces deux élèves passèrent la fin de ce cours à parler avec le professeur. Après tout, les cours sur la robotique étaient plus qu’intéressants pour ces deux jeunes gens qui mettaient corps et âmes dans leurs devoirs sur ce sujet.

Au bout de dix minutes, les deux étudiants finirent par lâcher leur professeur et après avoir ramassé leurs affaires, sortirent de la salle de cours.

« Tu crois vraiment que si on rajoute un ampli op’, ça ira mieux ? » questionna l’un des étudiants. Il redressait ses lunettes sur son nez qui glissaient à chaque fois qu’il baissait la tête vers son cahier.

« Je ne sais pas, » répondit l’autre étudiant. « Je vais essayer ça ce soir. Ca pourrait vraiment permettre de rajouter d’autres résistances. Je vais essayer ce soir~ ! Tiens… je crois que quelqu’un t’attend Irie. »

L’interpellé redressa immédiatement la tête, surpris. Il ne s’attendait apparemment pas à cela. Il était sur le point de répondre que cela était impossible mais en reconnaissant l’individu, il eut un énorme sourire. Il referma son cahier et le fourra dans son sac.

« Bon, on se voit demain ! » Et il quitta son ami pour rejoindre celui qui patientait. « Désolé, si j’avais su, je n’aurai pas tardé ! » s’excusa-t-il.

Byakuran détourna son regard de ses amis en apercevant Irie au loin. Il lui adressa un signe de la main pour signaler sa présence, tout en arborant un large sourire. Puis, laissant derrière lui la jeune fille avec qui il était en pleine conversation, il s’avança vers Shoichi.

« Ya~a Sho-chan~ » Lança-t-il à quelques mètres de lui.

« Mais si tu avais su, cela n’aurait plus était une surprise~. Mon professeur d’économie est absent aujourd’hui. J’ai donc décidé de venir te voir~ » Ajouta-t-il à sa hauteur.

« Tu es libre maintenant ? On a décidé d’aller faire un tour pour profiter de ce beau temps » Dit-il en montrant négligemment de la main le petit groupe de personne avec qui il discutait quelques secondes auparavant.

Irie Shoichi était un étudiant japonais. Avec ses résultats d’acharné furieux, bourreau de travail, il avait réussi à intégrer cette école réputée d’Amérique. Rencontrant Byakuran par pur hasard, ils étaient facilement devenus amis. C’était toujours un plaisir de se retrouver tous es deux mais pour Irie qui avait encore du mal avec la langue américaine, voir son ami entouré de tant de personnes le ralentit et réduisit son enthousiasme.

« Je… je suis libre ! » Malheureusement pour lui, il était bien trop honnête et content d’être avec son ami pour refuser une telle sortie.

Un sourire ravi se dessina sur les lèvres de Byakuran. Pour une fois qu’Irie acceptait de sortir comme ça sans avoir planifié à l‘avance, il fallait marquer ce jour d’une pierre blanche. Il était content que son ami lâche un peu ses cours et passe du temps avec eux. Et puis, la sortie ne serait que plus agréable avec Shoichi. Même s’il ne détestait pas ses camarades, il trouvait le temps beaucoup plus intéressant quand son ami était avec eux. 

« On pensait aller faire un tour dans le parc pour profiter du beau temps. On pourrait aller admirer les cerisiers qui y sont en fleur~. Ca te rappellera ton pays, Sho-chan~ » Chantonna-t-il en l’invitant à le suivre pour rejoindre le reste du groupe. 

« Allons-y~ » Lança-t-il joyeusement à ses amis.

La proposition de Byakuran fit plaisir à l’étudiant japonais. C’était vrai que le printemps était propice pour le repos sous les cerisiers en fleurs et cela, Irie adorait. La nostalgie du pays était parfois ignoble et le rendait vraiment mal. Dans ces moments, Byakuran agissait toujours dans le bon sens et l’invitait dans un restaurant japonais ou alors dans un endroit aux senteurs orientales. En somme, il prêtait vraiment attention à lui.

Irie se rajouta au groupe et les suivit d’abord silencieusement puis petit à petit, il se fit intégrer à la troupe. On lui parlait encore doucement en anglais pour qu’il comprenne bien et assimile le nouveau vocabulaire qu’il pouvait découvrir. Les amis de Byakuran n’étaient pas de sa section, alors les mots compliqués et nouveaux allaient à foison pour l’étudiant étranger. Rapidement, il apprivoisa le vocabulaire qu’il lui manquait et pu avoir de réelles conversations.

De temps en temps, il jeta des coups d’œil à Byakuran qui semblait en pleine conversation épanouie avec l’une de ses camarades. Il enviait quelque peu son ami qui arrivait à avoir une aisance particulière dans les langues. Il venait d’Italie et maîtrisait sans problèmes le japonais et l’anglais. Peut-être d’autres langues encore étaient dans son dictionnaire mais cela, il ne le savait pas. Byakuran était une sorte de… génie inégalable.

« Alors Shoichi (les Américains n’avaient décidément pas peur d’appeler les gens par leur prénom), tu y arrives en robotique ? Il paraît que c’est vraiment compliqué, enfin surtout avec ce prof ! » lui demanda-t-on. A cela, Irie sourit.

« Pas tellement. En fait, la pratique est surtout importante dans cette matière. »

« Ah, regardez les cerisiers ! »

Ils arrivaient aux abords du parc et on voyait déjà la frondaison rose.

Pendant tout le trajet qui menait jusqu’au parc, une de ses camarades l’avait monopolisé. Bien qu’il répondait poliment et toujours en souriant, Byakuran était un peu déçu de ne pas avoir pu échanger quelques mots avec Irie. Pour une fois que celui-là avait décidé de sortir avec eux. Il espérait au moins pouvoir se rattraper au parc.

Une fois arrivé au parc, tous ensembles cherchèrent le meilleur endroit pour s’installer. Au bout de quelques minutes, ils optèrent pour un petit coin tranquille au milieu des cerisiers en fleur. Par chance, à cette heure-là l’endroit était peu peuplé. Le jeune homme aux cheveux blancs prit bien soin de s’asseoir à côté de son ami cette fois-ci.

« Dommage que nous n’avons pas de saké~. Ca ne sera pas exactement pareil que là. Comment fait tu généralement l’Ohanami, Sho-chan~ » Dit-il un peu à part à Irie.

Irie s’installa convenablement et posa son sac derrière lui afin qu’il ne le gêne pas.

La question de Byakuran le surprit un peu et il réfléchit un moment avant de lui répondre, regardant les cerisiers au dessus de sa tête. Il se souvenait de toutes les années qu’il avait passé à fêter ce jour et rien d’extraordinaire ne semblait ressortir. « Normalement, je pense… ? » finit-il par dire simplement.

De l’autre côté, on lui reparla et Irie dut alors laisser en suspend sa réponse – déjà pas très claire – pour écouter ce que son voisin lui racontait. Il ne sortait vraiment pas souvent avec Byakuran et ses amis alors à chaque fois qu’il était présent, on le pressait de question. Il fallait dire que dans cette bande, sinon Byakuran, très peu en connaissait sur les habitudes nippones et on le pressait alors d’explications. Irie en était heureux qu’on s’intéresse un peu à sa culture mais restait tout de même bien trop gêné. Parfois, l’idée lui passait qu’il aurait préféré être seul ici avec son ami plutôt qu’avec la bande. Mais se retrouver tous ensemble paraissait faire plaisir à l’Italien. Il ne pouvait alors pas refuser.

« Normalement~ ? C'est-à-dire ? », dit-il, le sourire aux lèvres, impatient d'en apprendre un peu plus sur la culture de son ami.

Cela l'intéressait toujours d'en connaître plus sur le pays et les traditions d'Irie. Il avait ainsi l'impression de se rapprocher un peu plus de plus. Et s'en qu'il ne le réalise vraiment, il avait de plus en plus envie d'être proche du roux. Dès qu'il avait l'occasion de pouvoir passer du temps avec lui, il sautait sur elle. Même s'il préférait toujours leur tête-à-tête car personne ne les interrompait comme là. Malgré le sourire qu'il pouvait afficher, intérieurement il était hors de lui et frustrer que quelqu'un ose détourner Sho-chan de leur conversation. Il resta silencieux en le fixant avant de se faire interpeller par deux des jeunes filles du groupe. C'est à contre cœur qu'il conversa avec elles. Lui d'elle essayait désespéramment d'attirer son attention tout en se penchant de temps en temps en avant pour que le jeune homme aux cheveux blancs ait une merveilleuse vue dans son décolleté. Elle lui envoyait plusieurs signaux de l'attirance qu'elle ressentait pour lui.

Finalement, au bout de quelques heures, Byakuran n'avait pas pu adresser un mot au japonais. Il s'était finalement laisser prendre par la conversation avec ses deux camarades et n'avait pas vu le temps passer et tous décidèrent qu'il était temps de rentrer.

« Sho-chan~. Tu es libre encore ? », dit-il en s'approchant du jeune homme.

« Byakuran, on va chez moi pour m'aider à réviser ? », lança la jeune fille un peu trop aguicheuse.

« Hm~, maintenant Carla ? Je ne sais, j'allais avec Sho-chan... »

Byakuran était légèrement ennuyé que la jeune fille le colle encore. Il venait pourtant de passer toute l'après-midi avec elle, il n'était pas non plus obligé de passer la soirée chez elle. Lui qui avait invité Irie a venir se joindre à eux n'avait pas pu profiter de son ami . C'était déjà difficile de trouver un moment pour le voir avec tout le travail qu'ils avaient respectivement, même si le jeune homme aux cheveux blancs ne passait pas tant de ça sur ses devoirs grâce à ses facilités.

« Ah, mais je ne lui ai pas promis de l'aider spécialement ce soir... », dit-il pour essayer de se justifier.

« Alors c'est décidé, on y va. Mon appart' n'est pas très loin d'ici. Pour te remercier je vais te cuisiner un bon petit plat. Tu vas voir, je suis un vrai cordon bleu. Et il me reste encore de mon gâteau au chocolat que tu aimes tant. », lança la jeune femme en s’agrippant à son bras.

« Puisse que tu me prends par les sentiments~. »

Byakuran afficha un sourire mais en réalité ce n'était pas le cas. Il était légèrement énervé de ne pas pouvoir passer du temps avec le japonais et ce-dernier ne semblait pas vouloir en passer avec puisse qu'il l'encourageait a y aller pour lui. Il aurait très bien pu refuser l'invitation, un peu forcé à son goût, mais la jeune fille lui était utile alors il devait se montrer courtois et gentil avec elle.

Tout souriante et de bonne humeur, Carla s'accrocha à son bras et l'entraîna rapidement plus loin. Elle l'avait enfin pour elle toute seule et elle espérait bien que ce soir le jeune homme dormirait dans son lit et qu'ils ne feraient pas seulement réviser. L'étudiant, un peu vexé que son ami n'insiste pas pour le sauver des griffes de la jeune femme, ne lui lança pas un seul regard en partant.

Son bras retomba mollement le long de son corps après qu'il ait fait un au revoir de la main à la jeune fille qui lui souriait et Byakuran qui l'ignorait. Merde. Il avait l'impression d'avoir gaffé. Mais il ne pouvait définitivement pas retenir son ami avec lui, il n'avait aucune raison de le faire sinon la raison de se montrer égoïste. Ils n'avaient rien prévu de faire ensemble pour ce soir.

Irie sentit monter en lui un léger remord. C'était comme s'il avait donné Byakuran en pâture à un lion vorace. Et moche en plus. Mais ça, il se garderait bien de le dire à voix haute.

Légèrement désespéré, le jeune asiatique se tourna vers les autres amis de Byakuran qui regardaient les deux autres s'en aller.

"Tu crois qu'il va se la faire ?" plaisanta l'un d'eux.

"Sûrement, elle craque pour lui depuis déjà pas mal de temps."

"Craquer ? C'est pire que ça, elle l'a dans la peau."

Irie fronça les sourcils, il ne comprenait pas toutes les expressions qu'ils utilisaient et il demanda naïvement. On lui sourit.

"Elle est amoureuse de lui."

Irie se sentit mal sous le coup de la nouvelle. Amoureuse ? Alors... ça pouvait dire que Byakuran pouvait lui aussi l'aimer et à la suite ils sortiraient ensemble ? Il n'aimait pas cette idée. Si un jour cela arrivait, il n'aurait plus l'occasion de voir Byakuran aussi souvent qu'il le voulait. Les soirées qu'ils passaient ensemble seraient restreintes à une heure trop précoce.

Reprenant rapidement contenance, il salua les amis de l'Italien et se sépara d'eux, le coeur lourd. Bon sang, qu'avait-il fait ?

Tout sourire, Byakuran faisait semblant de passer une bonne soirée en compagnie de la jeune fille. Ce n'était pas parce qu'elle l'ennuyé particulièrement non, c'était juste qu'il avait l'habitude de faire semblant de passer du bon temps avec des gens qu'ils considéraient comme banal et qu'il fréquentai plus par intérêt que plaisir. Il se devait être social pour le genre de métier qu'il aspirait à faire. Il y avait donc peu de personne qu'il considérait comme intéressant et qui en valait la peine. Après avoir passé une après-midi à faire semblant de s'amuser, il aurait voulu passer une soirée à vraiment s'amuser et non devoir encore faire semblant et en plus aider une idiote qui avait du mal à comprendre les bases de l'économie. Enfin, il la soupçonnait de faire semblant de ne pas comprendre pour qu'il passe du temps a lui expliquer. Au moins, il avait pu manger un bon repas et un délicieux gâteau. Au lieu de faire des études dans la branche qu'elle avait choisit, sa camarade devrai songer à se reconvertir dans la cuisine, au moins, elle était doué pour cela. D'ailleurs, il la complimenta plusieurs fois à ce sujet et lui disant qu'il était impatient de pouvoir goûter une prochaine fois les autres pâtisseries qu'elle était capable de faire.

A une heure avancé de la nuit, Byakuran quitta finalement l'appartement de la jeune fille sans avoir rien fait d'autre avec elle que de manger et travailler. Il n'était pas vraiment d'humeur a avoir une relation autre avec elle. Cela le fatiguerait plus qu'autre chose. Mais si un jour il avait envie de passer une nuit avec une femme ou faire semblant d'avoir une petite amie, il serai où aller. C'était un homme comme les autres qui avait lui aussi ce genre de besoin. Mais pour l'instant ce n'était pas dans ses projets.

Une fois chez lui, il hésita a envoyer un message à Irie, mais vu l'heure, il préféra en rien faire. Son ami dormait peut-être et il n'avait pas envie de le tirer des bras de Morphée alors qu'il y passait déjà peu de temps. Non, il lui enverrait demain un message pour lui proposer de se voir, enfin, s'il n'oublie pas de le faire.

La journée de Byakuran commença comme n'importe quelle journée de course. Comme d'habitude, il eut du mal à se lever et s'extirper de sa couette. Ce n'était pas de sa faute, sa couette était tellement confortable et il ne faisait pas chaud dans son appartement que cela donnait encore moins envie d'y sortir. Déjà qu'il savait qu'il allait s'ennuyer en cours. Tout lui paraissait d'une simplicité qu'il s'ennuyait rapidement à écouter les profs faire cours.

Finalement levé et prêt, il se rendit à l'université en oubliant qu'il s'était dit qu'il enverrait un message à son meilleur ami pour lui proposer de manger avec lui. En chemin, il rencontra deux  camarades de promo avec qui il passait souvent du temps. On aurait pu dire qu'ils étaient des amis, mais le jeune homme était détaché de ce genre de relation au fond. Il ne faisait que semblant d'être ami avec eux.

L'étudiant s'installa dans l'amphi, au fond, avec le groupe de personne qu'il fréquentait en cours. Avec des clins d'oeil, qui se voulaient discrets, deux garçons laisseraient la place à côté de Byakuran pour Carla. Il fit semblait de ne rien voir. La chose risquait de le gonfler s'il y faisait vraiment attention. Pendant le cours, la jeune fille fit tout pour se rapprocher encore un peu plus de lui, regardant sur ses cours, prétextant avoir raté une phrase important de ce que venait de dire le professeur.

« Ça te dirait d'aller manger au restaurant italien à côté de la fac ce midi ? », proposa Carla en souriant tout en rangeant ses affaires à la fin du cours.

« Ah~ je suis désolé, j'ai déjà quelque chose de prévu pour ce midi. », esquiva Byakuran en réalisant qu'il avait oublié d'envoyer un message pour proposer à son meilleur ami. « Une autre fois. A demain. », ajouta-t-il en lui faisant un signe de la main avant de sortir de l'amphi et d'aller attendre Irie à la fin de son cours.

"Irie, on va manger ?" proposa Spanner en tapant sur l'épaule de son ami. Ce dernier rangeait doucement ses affaires dans son sac, indécis. Comme c'était la pause, la pensée qu'il allait pouvoir revoir Byakuran lui faisait énormément plaisir. Néanmoins le souvenir des propos de la veille le remettaient également de mauvaise humeur, ou plutôt triste.

Il ferma son sac et toujours de manière pensive se leva et se dirigea vers la sortie de la salle de classe. "Désolé Spanner, je préfère manger seul ce midi."

"Oh... très bien. On se voit après la pause alors !" répondit le jeune britano-italien. Il fronçait les sourcils à la condition de son meilleur ami mais le respectant, il ne préférait pas le forcer. Du moins s'il continuait ainsi toute l'après-midi, il lui ferait cracher le morceau de ce qui le perturbait.

Irie sortit de la classe et erra dans les couloirs jusqu'à aller dehors. Il avait acheté sur le chemin un sandwich qu'il pouvait ainsi déguster dehors. Il s'assit sur un banc et inspecta toutes les têtes qu'il pouvait voir sortir du bâtiment, cherchant Byakuran. Il devait également penser à ce à quoi il pourrait dire si son ami débarquait avec la jeune fille de la veille ou qu'il lui annonçait qu'ils étaient en quelconque relation... il en avait déjà des crampes à l'estomac...

Sifflotant gaiement, Byakuran attendait son ami à la fin de son cours. Impatient, il scrutait toutes les têtes qui sortaient de l'amphithéâtre jusqu'à la dernière sans l'apercevoir. Il avait dû le manquer. Son cours n'avait pas terminé tout à fait à l'heure et il tenait responsable Carla de l'avoir encore plus retardé en lui adressant la parole. Bien sûr, ce n'était pas une phrase qui avait pu le retenir autant, mais il avait tout simplement envie de rejeter ça sur son dos pour avoir manqué, certainement de peu, Irie. Peut-être que son ami n'avait pas vu son message qu'il avait eu d'autre projet ? Il l'aurait abandonné ? Refusant cette idée, le jeune homme aux cheveux blancs se mis en quête du Japonais. Le premier endroit où il décida d'aller était le jardin du campus. Il faisait beau aujourd'hui et c'était donc un temps idéal pour manger dehors.

Après cinq minutes de marche, il aperçu son meilleur ami seul sur un banc. Il avait bien fait de suivre ses instincts pour commencer ses recherches. Le sourire aux lèvres, il s'approche de lui et vint s'asseoir à ses côtés.

« Yo~ Sho-chan. Je suis venu te chercher à la fin de ton cours mais tu étais déjà sorti. Tu veux aller déjeuner à l'extérieur ? »

Irie sursauta à la soudaine présence à côté de lui. Il ne l’avait pas vu arriver ! Il regardait de l’autre côté comme un idiot, oubliant l’idée que Byakuran aurait pu arriver depuis son bâtiment. Il retint un soupir, mélange de deux sentiments totalement différents. Il était soulagé que Byakuran ne vienne pas avec la fille et en même temps de le voir ; mais il se sentait toujours aussi nerveux tant qu’il n’entendrait pas correctement qu’il… mais pourquoi devait-il savoir si Byakuran avait une petite amie ?

Il montra son sadnwich à moitié entamé à Byakuran. « Désolé, je n’ai pas réfléchi à ça… » lui dit-il un peu honteux. Il en proposa tout de même l’autre moitié. « On peut quand même aller finir le repas quelque part. »

Baykuran parut légèrement déçu en entendant que son ami n'avait pas pensé à manger avec lui et qu'il s'était acheté un sandwich qu'il mangeait tout seul sur un banc. Il avait oublié de lui envoyé un message, mais pour lui, c'était normal qu'ils mangent ensemble le midi. Ils n'avaient pas les mêmes cours, alors c'était un peu un des seul moment, quand leur emploi du temps s'accordaient, où ils pouvait passer du temps. Irie devrait lui aussi penser la même chose. Le jeune homme s'approcha de la main de son ami pour mordre dans le sandwich qu'il lui tenait. Ce dernier n'était pas très fameux pour lui qui avait un palet développé. Comment le roux pouvait qu'il manger quelque chose comme ça.

« Ce n'est pas qui va correctement te nourrir, Sho-chan~. Allons dans un petit restaurant à côté du campus, il paraît qu'il y a un très bon italien. », dit-il avec son sourire habituel avant de se taire et de réfléchir deux secondes. C'était Carla qui lui avait proposé ça, à l'heure actuelle, elle devait s'y trouver avec les autres. Il n'avait pas vraiment envie de partager Shoichi avec les autres.

« Non,réflexion faite, je n'ai pas envie d'italien aujourd'hui, allons plutôt manger autre chose. Il y a un libanais pas loin. »

Irie se sentit frissoner quand son ami se pencha pour mordre dans le sandwich. Il lui en fallait peu pour se sentir ainsi. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi il réagissait ainsi. Cela devait être son trop plein de pensée à propos de la jeune demoiselle. Comme à son habitude, Byakuran s'inquiétait pour sa santé alors la proposition de restaurant lui parut vraiment alléchante. Il acquiesça, fort heureux de l'idée et quand il se releva, il s'arrêta un instant.

"Je crois qu'il ne me reste presque rien..." soupira-t-il en ouvrant son porte-feuille. Il n'avait que très peu d'argent par mois et avait tendance à le dépenser en électroique pour tester des prototypes divers et variés. Il avait tellement l'habitude de dormir sur son travail sans manger qu'il ne prévoyait donc pas vraiment de sous pour se sustanter. Une bonne chose que Byakuran soit là pour prendre soin de lui pour ça. C'était peut-être à cause de cela qu'il était si prévenant.

Mais le Libanais lui donnait vraiment envie maintenant. Mais un Italien tout aussi...

Sifflotant gaiement, l'étudiant se mit en route vers le restaurant. A l'idée de pouvoir partager un repas, en tête-à-tête, dans un petit restaurant, avec son meilleur ami l'enchantait. Cela faisait un moment qu'ils n'avaient pas passé de temps seul. Il y avait récemment toujours quelqu'un pour lui gâcher son plaisir, alors, aujourd’hui rien ne pourrait l'empêcher de passer un bon moment. Enfin, il y avait peut-être une légère ombre au tableau quand Irie lui annonça qu'il était faucher. Enfin, cette ombre était plutôt une poussière pour lui. Il avait assez d'argent pour tout les deux et refuserait que le roux déclina son invitation.

« C'est moi qui invite~. », dit-il avec un sourire bienveillant. « Après tout, j'ai oublié d'envoyer le message ce matin pour te proposer de manger et tu avais déjà acheté quelque chose. Je suis en quelque sorte le fautif, alors pour me faire pardonner, je t'invite. Et hors de question de refuser. », ajouta-il en l'attrapant délicatement par le poignet pour l'emmener vers le restaurant.

Irie était sur le point de protester quand Byakuran le lui empêcha. Ce n'était pas bien, de profiter ainsi de l'argent de son meilleur ami, cependant pour pouvoir passer un moment avec lui sans autres personnes autour, il n'allait pas refuser. Il voulait passer le maximum de temps qu'il lui était possible avec lui.

"D-d'accord... mais je te rembourserai !" promit Irie en commençant à marcher. Il ferait probablement mieux, comme cuisinant quelque chose de son pays pour lui ou trouvant un restaurant encore plus réputé. Peut-être qu'il pourrait de bonnes recettes quelque part.

Ils quittèrent le sol du campus en peu de temps, assez pour voir certains les regarder avec amusement. Irie prit alors conscience de sa main dans celle de son ami et il sentit ses joues rougir d'embarras. Il n'était pas habitué au contact et pourtant celui-ci lui avait paru naturel jusqu'à ce qu'il le réalise. Il ne bougea plus un muscle de sa main, sentant simplement les doigts fins de Byakuran contre lui.

HS:

Byakuran ne lâcha pas la main de son ami avant d'arriver dans le restaurant, se moquant bien du regard des autres. Il n'avait que faire des « on dit » et autres choses du genre. Les ragots et l'opinion des autres lui passaient au-dessus de la tête. Tout ce qui lui importait c'était ce que lui voulait faire, et seulement lui, un point c'est tout ! Il ne voulait pas lâcher le poignet d'Irie de peur que celui-ci décide de se dérober à la dernière minute. Il ne voulait pas lui laisser le choix pour ce coup là. Et puis, cela lui plaisait de pouvoir être en contact avec lui, même s'il rêvait peut-être d'un peu plus.

« Tu me payeras en nature. », dit-il avec un large sourire espiègle. « Ne te fais pas de soucis pour l'argent. Je sais que ta bourse ne t'octroie pas beaucoup d'argent par mois. Mais il faut que tu manges correctement. Je vais m'inquiéter sinon, et je suis sûr que tu ne le veux pas~. », ajouta-il en plaisantant.

Une fois à l'intérieur du restaurant, il s'installa à la table que le serveur leur indiqua. Attrapant le menue, il commença à le parcours pour voir ce qu'il allait bien pouvoir se mettre sous la dent.

« Prends ce qui te fais envie, ne te soucis pas du prix. »

HS:

Docilement, il suivait son ami. Sentant le regard de certaines personnes sur eux, il sentit l'embarras prendre place sur ses joues toujours un peu plus. Les gens ne semblaient pas faire de commentaires désobligeants. Quelques jeunes femmes gloussaient en les regardant. Il ne savait pas si c'était parce qu'elles voyaient deux hommes ensemble ou si elles connaissaient Byakuran et son côté tactile. En tout cas Irie était gêné mais en même temps heureux qu'on le sache si proche de Byakuran. C'était comme un privilège. Et il ne le cèderait pas.

"En n-nature ? Qu'est-ce que c'est que cette idée ?" bafouilla Irie.

Byakuran n'était pas sérieux n'est-ce pas ? Et qu'est-ce qu'il sous-entendait exactement par nature ?

Il entrèrent dans le restaurant et Irie prit place en face de Byakuran. Il prit un menu lui également et regarda la liste des plats. Il n'avait qu'à prendre le moins cher pour ne pas faire payer Byakuran. Heureusement, les plats n'avaient pas non plus des prix exhorbitants...